Publié3 novembre 2021, 1308Hockey sur glaceEn Ajoie, mieux vaut ne pas se fier à la girouetteAlors qu’il sortait d’un week-end satisfaisant à quatre points, le HC Ajoie n’est pas parvenu à confirmer mardi soir face à Berne. Les Jurassiens, battus 5-2, tenaient pourtant le match jusqu’à la contre Daugavins. Le duel a tourné en faveur de l’attaquant du CP Berne. Jonathan Vallat/freshfocusLe HC Ajoie, c’est un peu comme le réchauffement climatique. A chaque récolte de données, on y trouve au minimum un fait peu ordinaire pour la saison, au mieux – ou au pire, c’est selon - un record. Un exemple parmi d’autres ? Vendredi dernier, alors qu’il menait 4-3 face à Zurich, il a tenu bon sans encaisser le moindre but dans l’ultime période malgré 22 envois adverses 2 pour le HCA. Un record dans le domaine ?Mardi, c’est avant tout son manque de percutant offensif lors des vingt minutes initiales qui a pu surprendre l’observateur. C’est uniquement avec trois frappes – quasi sans danger par ailleurs – sur le filet bernois Wännström à 5’08, Romanenghi à 17’23 et Birbaum à 19’37 qu’il a atteint la première pause. On avait un plan de match et force est d’admettre qu’on ne l’a pas respecté », concède Bastien mieux s’en rendre compte, il n’y a qu’à considérer la domination territoriale bernoise en zone neutre, le nœud du problème pour le collectif de Porrentruy. Là où les agents fédéraux ont barré sans compromis et à trois hommes la route d’accès à leur camp de défense, Ajoie s’est montré trop peu résistant. Cette zone, c’était un peu du fromage», image le défenseur des lieux. Un fromage mou ou à trous, on l’aura Jurassiens ont malgré tout tenu la parité au-delà de la mi-match. Face à une formation bernoise qui ne transpire définitivement pas la confiance, la perspective de comptabiliser une troisième fois de suite était bien réelle. Ce qui aurait alors constitué une première pour eux cette saison. Et puis tout s’est écroulé soudainement.On peut évoquer les décisions arbitrales ou le manque de chance, mais on a aussi une part de responsabilité.»Bastien Pouilly, défenseur du HC AjoieUne punition, sévère, infligée à Yannick Hänggi, une réussite de Simon Moser 1’14 plus tard, en jeu de puissance donc, puis une autre du Canadien Cory Conacher 18 secondes après le 2-1 du capitaine. Cette 32e minute a été le tournant, sans aucun doute. C’est le fait du match, oui. On peut évoquer les décisions arbitrales ou le manque de chance, mais on a aussi une part de responsabilité», admet les couloirs de l’arène bruntrutaine, Vincent Léchenne, l’assistant de Sheehan à la bande, n’hésitera pas à dire que son équipe s’est sabordée. On aurait dû mieux réagir que ce qu’on a montré là. On parle toujours de l’importance de la présence qui suit un but concédé. Il fallait être solide, on ne l’a pas été», convient encore l’arrière du HCA. Hélas, ce n’est pas la première fois que cela se produit. Après quoi, chacun essaie de sauver la baraque et le fait de manière désordonnée.»Pouilly sanctionné et suspenduAuteur d’une intervention illicite en fin de partie contre Berne, Bastien Pouilly a écopé d'un match de suspension et d’une amende de 1000 francs suite à sa charge avec la crosse contre Jan Neuenschwander CP Berne à la 60e minute de jeu. Le numéro 18 du HCA ne sera pas de la partie contre Zoug vendredi à Porrentruy. Les propos du numéro 18 attestent d’un évident agacement. On est salement déçus. On sortait d’un bon week-end 3 points contre Zurich et 1 ramené d’Ambri, on avait l’impression d’avoir un léger vent dans le dos et d’être sur le bon chemin. Reste que les consignes n’ont pas été respectées.» Dimanche soir, un foehn modéré soufflait sur le Jura, amenant un peu de douceur aux enfants partis en quête de bonbons dans les ruelles des villages en ce jour d’Halloween, en amenant aussi dans le cœur des supporters jaunes et noirs après un mois de défaite en 19 matchesQuatre points pour conclure une encourageante semaine, pour calmer les esprits en période de disette. En Ajoie, vaut mieux toutefois ne pas trop se fier à la girouette. Car le changement de direction peut être brusque. Mardi, c’est bercé par un vent frais que les hockeyeurs ont rejoint la patinoire. Un vent qu’ils ont à nouveau dû affronter de solidement ancré à la dernière place après ce 15e revers en 19 matches, le HC Ajoie voit la 10e position, occupée par Berne, s’éloigner à douze longueurs. Et dire que l’écart aurait pu être diminué de moitié avec un succès à la il recevra Zoug avant un déplacement samedi à Genève.

Je dois avouer que je n'étais pas chaud face à l'arrivée du Flex 2009, un véhicule de type multisegment à sept places. C'est surtout son style très cartésien et rétro qui ne m'attirait pas. Je me demandais bien également où Ford positionnerait ce véhicule dans sa gamme. Cependant, je dois avouer que le Flex m'a fait une bonne première impression et ce, à plusieurs niveaux. Comme quoi il faut se méfier des idées préconçues. Fortement inspiré du concept Fairlane présenté au Salon de l'auto de Détroit en 2005, le Flex se veut un véhicule polyvalent, capable d'accueillir sept personnes et surtout, doté d'un style qui le démarque du lot. Si plusieurs concurrents offrent des aptitudes similaires , il faut avouer qu'au chapitre du style, peu sont aussi osé que le Flex. Voilà qui pourrait bien jouer en la faveur de ce dernier. Faudra voir comment Ford réussira à le démarquer du Taurus X, un véhicule qui se positionne dans le même lire aussi Ford Flex- Peut-on la considérer comme une auto ? Un moteur connu sous le capotLe Flex est basé sur la plate-forme du Taurus X, mais cette dernière a été allongée de 5 mm pour les besoins de la cause. On retrouve sous le capot un moteur bien connu et déjà utilisé largement chez Ford, soit le V6 de 3,5 litres développant 262 chevaux à 6 250 tr/min pour un couple de 248 lb-pi à 4 500 tr/min. Ce dernier est couplé à une boîte automatique à six rapports, la seule offerte. Plusieurs auraient cru que le constructeur utiliserait le V6 de 3,7 litres qui sera introduit prochainement dans la Lincoln MKS, mais on a plutôt opté pour le 3,5 litres, histoire de conserver des chiffres de consommation plus compétitifs. De plus, le 3,5 offre un couple tout aussi intéressant. Proposé à un prix de base de 34 999$, le Flex se décline pour le Canada en version SEL et Limited, cette dernière recevant quelques gadgets et équipements de luxe supplémentaires. De plus, un déboursé supplémentaire de 2 000$ vous apportera un rouage intégral, dotant ainsi le véhicule de capacités supérieures sous certaines conditions. Nos voisins du sud peuvent de leur côté commander le Flex SE, une version dégarnie. Quand on parle de style !Ce n'est pas son prix, ni les composantes mécaniques du Flex qui attireront le plus l'attention, mais bien son style. Le Flex affiche une attitude musclée, notamment en raison de ses porte-à-faux réduits et de sa ligne de caisse élevée. L'arrière propose des feux de taille réduite dotés d'une lentille claire. Le Flex comporte également des signatures visuelles uniques, notamment des rainures latérales, de grandes surfaces vitrées et son toit deux tons livrable en option. Bref, il se distingue certainement du lot. Voilà qui est un changement radical de ce que les designers de Ford nous ont habitué. Outre son style, le constructeur a aussi apporté quelques éléments technologiques intéressants. Les portières intégrent, dans leur partie inférieure, un panneau qui recouvre entièrement le seuil, ce qui le protège contre les salissures et vous évite de salir vos vêtements lors de l'entrée ou de la sortie du véhicule. Le constructeur a aussi muni le Flex d'un système de remplissage sans bouchon censé vous épargner un peu de temps lors du remplissage, mais disons que cela ne représente pas l'avancée technologique du siècle. Du beau travail à l'intérieurLorsque l'on prend place à l'intérieur, on remarque rapidement les efforts faits au chapitre de la qualité et du souci de finition. Le tableau de bord dispose d'une bonne ergonomie et on apprécie le style des instruments, surtout leur rétroéclairage vert en soirée. La partie centrale dispose d'un large écran tactile nous permettant de contrôler simplement les différents systèmes du véhicule, notamment celui de la sonorisation et de la navigation, lorsqu'équipé. L'éclairage d'ambiance onimprésent ajoute également de belles touches aux différents éléments. Au chapitre des irritants, on note l'absence d'une colonne de direction télescopique. Aussi, j'aurais bien échangé le pédalier électrique réglable contre la possibilité de mieux positionner le volant, ce qui permettrait de maximiser la position de conduite. Les sièges avant sont également fermes et profiteraient d'un maintien supérieur. Au total, six ou sept personnes pourront prendre place à bord du Flex, selon présence d'une seconde banquette ou de sièges baquets munis d'une console centrale. La conception du véhicule favorise les dégagements intérieurs et les larges zones vitrées facilitent également la visibilité. Au volantSi le style extérieur du Flex semble réduire sa taille, c'est au volant que l'on s'aperçoit qu'il s'agit d'un gros véhicule, surtout très long. Les manœuvres en zones restreintes nous semblent plus exigeantes que dans une sous-compacte. Bref, il faut avoir des yeux partout. Le moteur V6 de 3,5 litres offre de bonnes performances, surtout lors de reprises, là au son couple favorable devient intéressant. Il ne faut pas s'attendre à des chiffres très prometteurs au chapitre de la consommation, notamment en raison de la taille du véhicule et de son poids. Il faut calculer en conduite combinée dans les 12,5 L/100 km pour la version équipée du rouage intégral. Cependant, la boîte automatique à six rapports aide à atténuer cet effet, tout en tirant bien profit de la puissance disponible. La direction est précise et la suspension bien adaptée, même si elle favorise un peu plus le confort que la tenue de route. On note peu de roulis en virage, notamment en raison d'une nouvelle suspension arrière. Le châssis offre une bonne rigidité, bref, on sent le véhicule solide. Si le Flex est doté de caractéristiques de conduite intéressantes, on aimerait cependant obtenir une meilleure position de conduite. On a du mal à bien se sentir à l'aise au volant. Un élément qu'il faudra sans doute peaufiner. Il faut avouer que le Flex représente un bel effort de la part du constructeur. Voilà certes un véhicule stylisé, mais c'est surtout l'attention portée à l'habitacle qui lui vaut ses meilleures notes, tout comme son habitabilité. Est-ce que ces éléments réussiront à lui donner des chiffres de ventes équivalents à ceux des gros canons du créneau, seul le temps nous le dira! Feu vertStyle osé et hors du communFinition intérieure amélioréeAttention aux détails Feu rougeColonne de direction non télescopiqueSiège ferme à l'arrièreDimensions parfois encombrantes

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mieux vaut ne pas se fier à la première impression