Onne peut pas vivre en ayant peur de tout le monde autour de soi". Elle n'a qu'une seule volontĂ©: retrouver une vie paisible dans son quartier. "Dans la rue il y a une bibliothĂšque ici, des Savoir vivre ensemble pour bĂątir le futur Nous ne faisons pas souvent attention aux paroles que nous prononçons. Les mots aux lames tranchantes coupent des liens tĂ©nus, creusent des fossĂ©s, Ă©moussent des sympathies naissantes et creusent des fossĂ©s entre les personnes, les communautĂ©s et mĂȘme quelque fois entre des terroirs. Nos pays sont des constructions artificielles du Colonisateur. La Nation sĂ©nĂ©galaise est en construction. Le vivre ensemble sĂ©nĂ©galais n’est pas un acqui. Il est chaque jour en construction. Chaque jour qui passe, il intĂšgre des maniĂšres de vivre de communautĂ©s moins visibles, il gagne ainsi rĂ©ellement d’avantage de consensus pour ĂȘtre effectivement nĂŽtre vivre ensemble. Notre maniĂšre de vivre ensemble, cette synthĂšse de nos comportements hĂ©ritĂ©s de nos communautĂ©s, cette synthĂšse qui produit un comportement singulier, particulier, identifiable mĂȘme Ă  l’étranger. Il est notre trĂ©sor, un trĂ©sor en mutation. Notre pays est riche de sa diversitĂ© ethnique, de ses multiples langues, de sa pluralitĂ© culturelle, de ses religions rĂ©vĂ©lĂ©es avec leurs plĂ©ades de dĂ©clinaisons, de ses religions traditionnelles, de ses cadres internationalement reconnus, de ses intellectuels contestataires, de ses savants mondialement reconnus, de ses grands hommes politiques dont le nom a fait le tour du monde, etc.. Le SĂ©nĂ©gal est Ă  la fois un pays idyllique et un pays de contrastes. Le cousinage, le kal, le ndenɗiraagu, entre de vrais cousins et cousines, entre castes comme entre peuls et forgerons, entre ethnies comme entre joola et sĂ©rĂšres, peuls et balantes ou peuls et sĂ©rĂšres, etc., participent Ă  la pacification des relations humaines par l’humour et surtout Ă  travers la crĂ©ation d’espaces de paroles libres entre individus et groupes. Le cousinage jette des passerelles de convivialitĂ© et construit des relations oĂč tout germe de conflit est Ă©touffĂ© dans l’Ɠuf par l’humour et le sourire, kaf ak rĂ©e, une arme absolue qui dĂ©sarme implacable toute colĂšre. L’école doit participer Ă  asseoir ces valeurs dans une jeunesse fiĂšre de ses racines et engagĂ©e Ă  conquĂ©rir le bien-ĂȘtre et le monde. Ces codes et conventions continueront Ă  fonctionner tant qu’ils ne seront pas dĂ©racinĂ©s par l’ignorance de nos cultures et de nos traditions, le raz-de-marĂ©e implacable des rĂ©seaux sociaux et de mĂ©dias porteurs de cultures exogĂšnes. La situation de notre pays n’est pas mĂ©rite une attention particuliĂšre face Ă  l’instabilitĂ© de l’essentiel des pays qui nous encourent, nous devons agir avec beaucoup de responsabilitĂ©, en nous rappelant toujours que le dĂ©veloppement se construit dans la paix. La palabre africaine, le dialogue, est un facteur pour bĂątir la stabilitĂ©. La stabilitĂ© se stabilise si elle est construite sur la vĂ©ritĂ©, la sincĂ©ritĂ© et la justice. Nous devons donc cultiver un Ă©tat d’esprit positif, un Ă©tat d’esprit qui favorise l’émulation. Les pĂ©riodes de gros risques pour nos pays sont les pĂ©riodes Ă©lectorales. Les joutes Ă©lectorales ne doivent pas s’assimiler Ă  un combat de gladiateurs qui s’achĂšve par la mort du perdant. Nous devons bannir l’état d’esprit qui veut la mort ou la disqualification du concurrent. Nous devons donc ĂȘtre celui qui reconnaĂźt Ă  l’autre ses qualitĂ©s et ses succĂšs tout en mettant en Ă©vidence ses dĂ©fauts et ses Ă©checs pour justifier sa saine opposition et sa capacitĂ© rĂ©elle Ă  faire beaucoup mieux. Les paroles haineuses et violentes repoussent plus qu’elles ne crĂ©ent une saine adhĂ©sion Ă  un projet. Nous devons ĂȘtre capables de bĂątir un discours d’espoir fondĂ© sur les attentes insatisfaites des populations. La politique peut-elle ĂȘtre un espace de femmes et d’hommes chevaleresques ? Nous sommes Ă  l’époque du bit, du tout ou rien, peut-ĂȘtre, c’est ce qui explique que les politiciens ont dĂ©sormais cette vision manichĂ©enne de leurs adversaires et des actes qu’ils posent ils sont mauvais et tout ce qu’ils font est mauvais ! Gardons-nous de cette mauvaise culture, ayons Ă  l’esprit que pour construire, il faut rĂ©unir le SĂ©nĂ©gal. L’unitĂ© se construit dans la considĂ©ration mutuelle Ă  travers la reconnaissance Ă  l’autre de quelques qualitĂ©s qui lui donnent le courage et l’assurance d’accepter la main tendue. Vive le SĂ©nĂ©gal uni, pacifique et prospĂšre ! Dakar, mardi 23 aoĂ»t 2022 Mary Teuw Niane UnamĂ©ricain moyen utilise environ 10 hectares de terre pour vivre. BasĂ© sur cette consommation moyenne de 2,1 hectares par personne, avec notre population actuelle de 7,6 milliards d’habitants, nous avons besoin de 1,5 planĂšte terre pour subsister. Si le monde entier vivait sur le standard europĂ©en, nous aurions besoin de 3,4 planĂštes. Le 22 octobre 1978, Jean-Paul II dĂ©butait son ministĂšre en prononçant cette exclamation inoubliable, un signe de foi et de courage. Selon le postulateur de sa cause en canonisation, en ces temps de pandĂ©mie, ces mots rĂ©sonnent avec une force nouvelle. Orazio Coclite et Alessandro De Carolis – CitĂ© du Vatican Le monde actuel, blessĂ© par la Covid-19, a perdu une grande partie de ses certitudes. La tentation, ces temps-ci, est de trouver des solutions en ordre dispersĂ©, c'est pourquoi - dĂšs les premiĂšres heures de la pandĂ©mie, le Pape François a invitĂ© la communautĂ© internationale Ă  ne pas se dĂ©sintĂ©grer, en insistant sur le fait que l’on ne se sauve pas seul, mais ensemble», une considĂ©ration qui revient dans de nombreux discours mĂȘme de haut niveau. À un autre moment de l'histoire, la voix d'un autre pape a connu un sort similaire. Il y a 42 ans, le 22 octobre 1978, devant des milliers de visages qui se tournaient vers lui depuis le parvis de la place Saint-Pierre, Jean-Paul II a commencĂ© son pontificat en s'exclamant soudain N'ayez pas peur ! Ouvrez, en effet, grandes les portes au Christ !». Une incitation Ă  se confier Ă  un plus grand pouvoir salvateur», Ă  une Ă©poque de murs et de systĂšmes opposĂ©s. Maintenant que le mur Ă  abattre est l'infiniment petit d'un virus, l'appel de Karol Wojtyla rĂ©sonne intact dans sa pertinence. C'est ce qu'explique Ă  Vatican News le postulateur de la cause de canonisation de saint Jean-Paul II, Mgr Slawomir Oder R. - Me revient Ă  l’esprit une phrase que j’ai trouvĂ©e dans ses Ă©crits, qui remonte au tout dĂ©but de son pontificat, quand il retrace son histoire, il conclut en affirmant Debitor factus sum», Je suis devenu dĂ©biteur», et pour moi cela est aussi une clĂ© pour interprĂ©ter ce qu’est le phĂ©nomĂšne de Jean-Paul II il paie de sa vie la dette d'amour, en particulier qu’il a envers le Christ. Et pour cette raison les mots Ouvrez, ouvrez en grand les portes au Christ» ont une valeur programmatique Ă  cette Ă©poque, mais ils restent valables encore aujourd'hui. Tout comme la vie de Jean-Paul II consistait Ă  payer sa dette envers Dieu pour son amour, nous, aujourd'hui, en acceptant son invitation, nous pouvons en quelque sorte faire notre part en payant notre dette vis-Ă -vis de ce pape et de la pĂ©riode que nous traversons. Si aujourd'hui, mĂȘme dans le contexte du monde frappĂ© par la pandĂ©mie, nous avons recours au Christ, nous pouvons aussi ouvrir nos cƓurs et nos esprits, nos consciences -ouvrir les systĂšmes politiques, Ă©conomiques, Ă©tatiques, culturels, les vastes domaines dans lesquels l'homme agit- au message chrĂ©tien. Jean-Paul II a fait preuve d'une grande force quel tĂ©moignage nous a-t-il laissĂ© dans sa façon de vivre la maladie ? R. - Je pense qu’il nous reste Ă  tous une image forte, celle qu’il nous a laissĂ©e justement Ă  la fin de ses jours, le denier Vendredi Saint. On se souvient de ce tournage pour la tĂ©lĂ©vision de sa participation Ă  son dernier Chemin de croix au ColisĂ©e. Il n’était plus prĂ©sent physiquement parmi les pĂšlerins, mais dans sa chapelle enserrant la croix de ses mains. Pour lui, la croix Ă©tait une clĂ© de lecture des douleurs humaines, une clĂ© ouvrait les portes de l’espĂ©rance. Jean-Paul II a Ă©tĂ© un protagoniste de l'histoire. Je ne me souviens pas qui affirme que chacun apporte sa contribution, qui avec une virgule qui avec un chapitre, mais il me semble que celle de Wojtyla vaut plus qu'un livre... Ce ne fait aucun doute. Nous avons Ă©tĂ© tĂ©moins de vĂ©ritables changements d'Ă©poque, ayant certainement des racines trĂšs lointaines. L’élection de Jean-Paul II a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment, cet homme qui venait d'un pays lointain, de Pologne, au-delĂ  du rideau de fer. Soudain, avec lui, il a fallu prendre conscience de l'existence de l'Europe de l'Est. Mais bien qu'il ait Ă©tĂ© un protagoniste avec ses mots, ses paroles d’encouragement, il Ă©tait extrĂȘmement humble. Quand on lui a fait remarquer que c'Ă©tait lui qui avait fait tomber le communisme, il le niait trĂšs clairement. Il disait que c'Ă©tait l’Ɠuvre de la Divine Providence, qui s’était servi aussi de lui. Jean-Paul II est un homme qui a accompagnĂ© tous ces processus historiques par sa priĂšre tout d'abord, mais ensuite par sa parole, par son enseignement, par le tĂ©moignage de son courage et par des gestes prophĂ©tiques. Jean-Paul II nous a appris Ă  ne pas nous rĂ©signer Ă  la mĂ©diocritĂ©, mais Ă  vivre la plĂ©nitude de notre vie de maniĂšre Ă  faire d’elle un vĂ©ritable chef-d'Ɠuvre. Jean-Paul II dans la VallĂ©e des temples en Sicile en 1993 Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 20 juin 1952 sur le sujet M. Eden : Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Devant le CongrĂšs, M. Mitterrand a notamment dĂ©clarĂ© " Aujourd'hui, deux grands systĂšmes, Ă  l'Est et Ă  l'Ouest, continuent de se faire face, tandis que les deux tiers de l'humanitĂ© s'efforcent de rompre les enchaĂźnements malĂ©fiques du sous-dĂ©veloppement. Dans ce monde, oĂč votre pays joue le rĂŽle majeur, personne - ami ou adversaire - ne peut agir sans tenir compte des États-Unis d'AmĂ©rique. Cette puissance confĂšre Ă  vos dĂ©cisions une importance, une rĂ©sonance qui donnent la mesure de votre responsabilitĂ© dans les affaires de la planĂšte. " La position de la France est claire vous le savez, avec votre pays, comme avec quatorze autres, nous avons constituĂ© l'alliance atlantique. Au sein de cette alliance dĂ©fensive, la France poursuit sa propre politique de dĂ©fense, comprise et soutenue par une large majoritĂ© de Françaises et de Français. Entre pays libres, une alliance suppose sincĂ©ritĂ©, franchise, consultation permanente, mais aussi acceptation de points de vue diffĂ©rents. C'est en restant eux-mĂȘmes que les États-Unis et la France se comprennent et se respectent. L'essentiel est que nos deux pays puissent compter l'un sur l'autre. " L'alliance ayant son domaine prĂ©cis, chacun d'entre nous dĂ©termine la nature de ses relations avec les pays de l'Est. Je pense souvent que, sans ĂȘtre l'explication de tout, la gĂ©ographie dĂ©termine l'histoire et que, finalement, celle-ci, pour se faire, doit passer par les mĂȘmes chemins. Regardez la carte de l'Europe et vous verrez oĂč nous sommes, la Russie et la France, voisines de continent, sĂ©parĂ©es par une distance qui s'amenuise Ă  la vitesse d'un siĂšcle pressĂ©, tandis que les mƓurs et les systĂšmes font semblant de ne plus bouger. Je rĂ©pĂšte, en toute occasion, que la premiĂšre garantie de la paix est dans l'Ă©quilibre des forces. VoilĂ  pourquoi nous nous montrons si attachĂ©s au maintien de cet Ă©quilibre dans cette mĂȘme Europe. VoilĂ  pourquoi, lorsqu'il nous paraĂźt rompu, comme ce fut le cas rĂ©cemment avec les fusĂ©es atomiques Ă  portĂ©e intermĂ©diaire, nous mettons tout en Ɠuvre, dans le langage comme dans l'action. Mais, en mĂȘme temps, restons disponibles. N'ayons pas peur de dialoguer avec l'Union soviĂ©tique, dĂšs lors que les bases et les finalitĂ©s de ces Ă©changes sont nettement et durablement dĂ©finies. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. 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Peuton encore vivre sans Internet « Dans mon village, on n’est pas au bout du monde, mais on est en bout de ligne ! Internet n’a jamais vraiment bien fonctionnĂ©. Quand on appelle, ils disent sans cesse : “DĂ©branchez, branchez, dĂ©branchez” À la longue, j’en ai ras le bol, je n’ai pas envie d’attraper encore plus de cheveux blancs. » Mme Clarys
Des funĂ©railles Ă  Moscou de la martyre » Daria Douguina Elle est notre Jeanne d’Arc », dixit un chroniqueur russe au musĂ©e » de tanks russes dĂ©molis qui sont exposĂ©s, par bravade, au centre-ville de Kiev, on voit la Russie comme les États-Unis et l’Ukraine s’enferrer objectivement dans une logique commune, six mois aprĂšs le dĂ©but du conflit — celle d’une guerre qu’on laisse s’étirer. Six mois aprĂšs l’échec foudroyant de la stratĂ©gie de guerre Ă©clair tentĂ©e par Vladimir Poutine, il s’installe en effet autour de l’agression russe en Ukraine — ou risque de s’installer â€”ï»ż une dynamique d’enlisement, de guerre d’usure, sans perspectives diplomatiques de sortie de crise. Les positions restent, de part et d’autre, maximalistes le prĂ©sident ukrainien, Volodymyr Zelensky, n’a de cesse de dire que les territoires ukrainiens la CrimĂ©e et le Donbass ne sont pas nĂ©gociables. Il l’a encore rĂ©pĂ©tĂ©, la semaine derniĂšre, au prĂ©sident turc, Recep Tayyip Erdoğan, qui tente de se poser en mĂ©diateur, sur fond de paralysie onusienne. Les Ukrainiens considĂ©reraient toute concession, et on le comprend, comme une capitulation. Vladimir Poutine aurait, quant Ă  lui, entrouvert la porte Ă  des pourparlers avec Zelensky, ont prĂ©tendu les Turcs aprĂšs les conversations qu’Erdoğan a eues Ă  Sotchi avec le prĂ©sident russe. Pour autant, il n’est pas question pour Poutine d’ouvrir des nĂ©gociations avant que Kiev n’ait dĂ©finitivement renoncĂ© Ă  la CrimĂ©e et aux territoires conquis et occupĂ©s depuis fĂ©vrier par les Russes, soit environ 20 % de l’Ukraine. D’autant moins que l’assassinat Ă  la voiture piĂ©gĂ©e de Daria Douguina jette de l’huile sur le feu dans les milieux ultranationalistes qui crient vengeance. D’aucuns ont cru, ou voulu croire, que le rĂ©cent accord sur l’exportation de cĂ©rĂ©ales depuis les ports ukrainiens de la mer Noire pourrait potentiellement servir de point de dĂ©part Ă  des discussions plus larges. Pour l’heure, c’est un espoir en forme de vue de l’esprit. À souffler de temps en temps un peu de chaud sur beaucoup de froid, Poutine ne chercherait en fait qu’à gagner du temps dans un contexte oĂč ses troupes militaires sont essoufflĂ©es et oĂč les Ukrainiens, nouvellement armĂ©s de technologie de pointe occidentale, sont maintenant en mesure de frapper avec prĂ©cision des cibles en CrimĂ©e. Il se trouve que, militairement, l’automne approche et qu’il constitue bien entendu un horizon opĂ©rationnel incontournable. Tandis que Poutine cherche Ă  refaire en hommes ses forces militaires et Ă  lancer une nouvelle offensive de terrain, les Ukrainiens rĂ©sistent encore et toujours Ă  la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique de l’artillerie russe. RĂ©sistance exemplaire, il va sans dire, d’autant plus notable que les Ukrainiens cĂ©lĂšbrent » en ce mercredi leur indĂ©pendance, proclamĂ©e le 24 aoĂ»t 1991, mais rĂ©sistance dont tout le monde sait bien qu’elle n’aurait pas tenu aussi longtemps sans l’appui en armements fournis par les Occidentaux, au premier chef celui des États-Unis. Or, si cet appui est massif, on sait nĂ©anmoins qu’il n’est pas suffisant pour modifier significativement le rapport de force. Le risque existe que le conflit soit gelĂ©, au propre comme au figurĂ©, comme aprĂšs 2014. Auquel cas, quel hiver attendrait les populations ? D’abord pour les Ukrainiens, au vu de l’emprise qu’exerce Moscou sur une bonne partie de l’économie nationale ? Mais aussi pour le commun des Russes, sur lesquels pĂšsent de plus en plus les sanctions Ă©conomiques occidentales ? De plus, on ne peut pas faire l’impasse sur le fait que les États-Unis ont intĂ©rĂȘt Ă  faire traĂźner la guerre un certain temps. Elle leur est Ă©videmment utile sur le plan de son industrie militaire, mais Ă©galement sur les plans Ă©nergĂ©tique exportations de gaz et agricole ventes de blĂ©. * * * * * Daria Douguina Ă©tait une ultranationaliste totalement acquise, comme son pĂšre Alexandre, Ă  l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale » en Ukraine. Au point d’ailleurs de reprocher Ă  Poutine ne pas en faire assez contre l’Occident. Proche des milieux d’extrĂȘme droite europĂ©ens comme l’est Poutine, Alexandre Douguine, que l’attentat visait apparemment plutĂŽt que sa fille, a sans doute exagĂ©rĂ© la proximitĂ© de ses liens avec le prĂ©sident russe. Il n’en est pas moins un idĂ©ologue qui, plaidant pour le rĂ©tablissement d’une grande Russie » orthodoxe rĂ©gnant sur tous les territoires russophones, l’a sĂ»rement inspirĂ©. Fait relevĂ© dans un reportage du New Yorker il se trouve que l’armĂ©e de terre russe a recours de façon disproportionnĂ©e Ă  de jeunes hommes appartenant Ă  des minoritĂ©s ethniques provenant de petites rĂ©publiques Ă©conomiquement dĂ©favorisĂ©es, comme le Daghestan, la TchĂ©tchĂ©nie et le Bachkirie
 Chair Ă  canon de desseins politiques qui les desservent, ils sont Ă  Poutine ce que les Afro-AmĂ©ricains furent pour les États-Unis au Vietnam. À voir en vidĂ©o
Tousces films que j’ai envie de revoir me permettent , comme je n’ai pas beaucoup de mĂ©moire, de les redĂ©couvrir. Je pense qu’il y a un millier de films merveilleux qui ont inventĂ©s le
Le rĂšgne animal est un endroit merveilleux et parfois insolite qui contient plus de 2 millions d’espĂšces identifiĂ©es rien que sur la planĂšte Terre ! Alors que la plupart de ces animaux pondent des Ɠufs ou donnent naissance Ă  des bĂ©bĂ©s qui restent Ă  l’extĂ©rieur du corps de la mĂšre, quelques-uns ont des poches. Continuez Ă  lire pour en savoir plus sur les animaux avec des poches et comment ils jouent un rĂŽle important pour la crĂ©ature. Alors que la plupart des animaux que vous trouvez avec des poches appartiennent Ă  la famille des marsupiaux, il y en a quelques autres qui ne sont pas apparentĂ©s mais qui ont toujours une poche. Ces animaux peuvent ĂȘtre trouvĂ©s aussi bien sur terre que dans la mer. Vous trouverez ci-dessous une liste de 10 animaux avec des poches, dont certains ne sont pas des marsupiaux. 1. Kangourou Kangourou de la faune par pen_ash de Pixabay Nom scientifique MacropodidĂ©s Les kangourous sont peut-ĂȘtre les animaux les plus connus avec des poches. Ces marsupiaux utilisent leurs poches pour abriter leurs petits pendant plusieurs mois, les gardant en sĂ©curitĂ© et protĂ©gĂ©s. Les jeunes kangourous, appelĂ©s joeys, n’ont qu’environ la taille d’un raisin Ă  leur naissance et deviendront un kangourou adulte pouvant peser jusqu’à 200 livres. MalgrĂ© leur agilitĂ©, les kangourous ne peuvent ni sauter ni reculer. C’est Ă  cause de leurs grandes queues et de leurs longs pieds. Ce qu’ils peuvent faire, cependant, c’est espĂ©rer jusqu’à 25 pieds en un seul bond, et la femelle kangourou peut Ă©galement interrompre sa grossesse afin qu’elle n’accouche que dans les bonnes conditions. 2. Opossums amĂ©ricains Opossum de Virginie par PublicDomainImages de Pixabay Nom scientifique DidelphidĂ©s L’opossum de Virginie est le seul marsupial, ou mammifĂšre en poche, trouvĂ© en AmĂ©rique du Nord. Les bĂ©bĂ©s opossums sont protĂ©gĂ©s dans la poche pendant leur dĂ©veloppement et leur allaitement. Comme les bĂ©bĂ©s kangourous, les jeunes opossums amĂ©ricains sont connus sous le nom de joeys, tandis que les mĂąles et les femelles adultes sont appelĂ©s valets et jills. L’opossum de Virginie peut sembler effrayant, mais il aide en fait Ă  contrĂŽler la population de tiques et peut consommer jusqu’à 5 000 tiques chaque saison. Ils sont Ă©galement immunisĂ©s contre le venin de divers animaux, tels que les serpents Ă  sonnette, les scorpions et les abeilles. 3. Koala Koala par Holger Detje de Pixabay Nom scientifique Phascolarctos cinereus Un autre marsupial sur notre liste est le koala. Pendant environ 6 mois, le bĂ©bĂ© koala restera dans la poche de sa mĂšre jusqu’à ce qu’il soit suffisamment dĂ©veloppĂ© pour monter sur le dos de sa mĂšre. PassĂ© ce dĂ©lai, ils n’utiliseront la poche que pour dormir et se nourrir. Cette poche s’ouvre vers l’arriĂšre vers les pattes arriĂšre du koala, et non vers l’avant comme les autres animaux Ă  poche. Les koalas survivent sur les feuilles de l’eucalyptus et peuvent consommer plus de 2 livres de feuilles par jour. Parce que l’eucalyptus est toxique pour la plupart des autres animaux, le koala possĂšde un organe de digestion spĂ©cial qui dĂ©toxifie les produits chimiques nocifs trouvĂ©s dans le feuillage. 4. Diable de Tasmanie Diable de Tasmanie par Penny de Pixabay Nom scientifique Sarcophilus harrisii Comme les autres marsupiaux, le diable de Tasmanie utilise sa poche pour protĂ©ger et nourrir ses bĂ©bĂ©s, qui restent dans la poche pendant environ 100 jours aprĂšs leur naissance. Cependant, ils retournent toujours dans la poche pour se nourrir et dormir, mais une fois complĂštement sevrĂ©s, soit environ 6 mois, ils quittent dĂ©finitivement la poche de leur mĂšre. Les diables de Tasmanie portent naturellement leur nom. Non seulement ils ont un cri inquiĂ©tant et dĂ©chirant, mais ces crĂ©atures dorment Ă  l’intĂ©rieur du corps de leur proie et peuvent Ă©craser les os avec leur puissante morsure. 5. Les wombats Wombat par Alois BĂŒhlmann de Pixabay Nom scientifique VombatidĂ©s Le bĂ©bĂ© wombat grimpe dans la poche tournĂ©e vers l’arriĂšre de sa mĂšre aprĂšs la naissance. Ils continueront Ă  se dĂ©velopper dans la poche jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour partir. Un fait intĂ©ressant Ă  propos de ces marsupiaux est qu’ils utilisent leurs grosses fesses comme une forme de dĂ©fense. Non seulement leur derriĂšre peut ĂȘtre utilisĂ© pour Ă©craser les crĂąnes de leurs prĂ©dateurs, mais ils peuvent Ă©galement bloquer leurs terriers avec leurs fesses, qui rĂ©sistent aux morsures et aux Ă©gratignures car elles sont principalement constituĂ©es de cartilage dur. 6. Wallaby wallaby par sable de Pixabay Nom scientifique MacropodidĂ©s Comme le kangourou, les wallabies ne chassent pas immĂ©diatement leurs bĂ©bĂ©s de leurs poches une fois qu’ils ont grandi. En fait, il n’est pas rare de trouver deux joeys dans la poche d’un wallaby, l’un juste un petit bĂ©bĂ© et l’autre complĂštement dĂ©veloppĂ©. Les wallabies sont principalement des marsupiaux nocturnes et passent la journĂ©e Ă  se reposer. Ils se nourrissent de feuilles d’arbres, d’herbe et de racines. Un groupe de wallabies est appelĂ© une foule ». 7. Planeur de sucre planeur de sucre Nom scientifique Petaurus breviceps Un autre marsupial sur notre liste est le planeur de sucre. Ce petit opossum utilise son patagium une membrane qui va de sa cheville Ă  son poignet pour glisser jusqu’à 150 pieds de long. Les planeurs de sucre gardent leurs bĂ©bĂ©s dans leurs poches jusqu’à 10 semaines. Dans la nature, les phalangers volants vivent en colonies avec jusqu’à 40 autres phalangers volants. Cette colonie comprend gĂ©nĂ©ralement 2 mĂąles alpha qui portent la plupart de la progĂ©niture. Les jeunes planeurs Ă  sucre partiront gĂ©nĂ©ralement vers l’ñge de 10 mois pour commencer leurs propres colonies. 8. Hippocampe mĂąle Hippocampe mĂąle transportant des Ɠufs de Photos de dĂ©pĂŽt Nom scientifique Hippocampe Les hippocampes mĂąles ne font pas partie de la famille des marsupiaux, mais ils ont une poche. AppelĂ©e poche Ă  couvain, l’hippocampe mĂąle incubera ses embryons dans cette structure. Lorsqu’ils seront prĂȘts Ă  naĂźtre, les bĂ©bĂ©s hippocampes seront expulsĂ©s de la poche Ă  couvain. Les hippocampes femelles n’ont pas cette poche et ne donnent pas naissance Ă  des bĂ©bĂ©s. Bien qu’elle ne soit pas en gestation ou n’ait pas accouchĂ© de ses petits, l’hippocampe femelle est toujours une partie complexe du processus. L’hippocampe femelle produit en fait les Ɠufs, qui sont ensuite transfĂ©rĂ©s au mĂąle qui autofĂ©conde les Ɠufs dans sa poche Ă  couvain. Le nombre d’Ɠufs varie d’une espĂšce d’hippocampe Ă  l’autre. Les petites espĂšces peuvent avoir de 50 Ă  150 Ɠufs, tandis que les grandes espĂšces peuvent en avoir jusqu’à 1500. 9. Loutre de mer Loutre de mer par Christel SAGNIEZ de Pixabay Nom scientifique Enhydra lutris Les loutres de mer ne sont pas des marsupiaux, mais sont souvent mal Ă©tiquetĂ©es comme telles. En effet, la loutre de mer a une peau lĂąche sous les bras qui agit comme des poches ou des poches. Bien qu’ils n’utilisent pas les poches pour leurs petits, ils conservent leur nourriture et leurs pierres prĂ©fĂ©rĂ©es. La loutre de mer a la fourrure la plus dense de tous les mammifĂšres et peut vivre jusqu’à 20 ans Ă  l’état sauvage. Bien qu’elles soient souvent considĂ©rĂ©es comme petites, les loutres de mer mĂąles peuvent peser jusqu’à 70 livres, tandis que les femelles peuvent atteindre jusqu’à 50 livres. 10. Tamia Photo en gros plan un tamia de par 11417994 de Pixabay Nom scientifique Tamias Les tamias ne sont pas des marsupiaux et n’élĂšvent pas leurs petits dans des poches. Cependant, ils stockent de la nourriture dans leurs poches pour les joues, qui peuvent s’étendre jusqu’à la taille de tout leur corps. Les tamias utilisent leurs joues un peu comme nous utilisons des sacs d’épicerie, les remplissant de nourriture qu’ils ont trouvĂ©e pour les ramener chez eux. LĂ , ils stockeront la nourriture supplĂ©mentaire pour se prĂ©parer Ă  l’hiver. Non seulement ils peuvent se bourrer les joues, mais un petit tamia peut rĂ©colter 165 glands en une seule journĂ©e. Un autre fait intĂ©ressant Ă  propos de ces adorables petites crĂ©atures est qu’un groupe d’entre elles s’appelle une ruĂ©e.
MĂȘmeles plus sages et les plus grands de ce monde connaissent le chagrin et l’échec ; mais contrairement Ă  nous, ils ont appris qu’il n’est pas de repos sans effort, pas de joie sans chagrin, pas de victoire sans combat et que c’est le prix qu’il nous faut payer pour vivre. ~ Anonyme. 8) Citations sur la sagesse et la gĂ©nĂ©rositĂ© : 1Suite Ă  la lecture de l’article intitulĂ© Marqueurs identitaires religieux et laĂŻcitĂ© », de Catherine John, paru dans la revue Empan n? 90 de juin 2013, LaĂŻcitĂ©s ?, je viens trĂšs respectueusement vous proposer mes remarques. 2Votre article est inclus dans un dossier LaĂŻcitĂ©s », d’excellent niveau, d’autant plus excellent qu’il a en son sein de nombreux Ă©lĂ©ments Ă©ducatifs opĂ©rationnels. En tant que professionnels, mĂȘme si nous avons de moins en moins la tentation de rechercher des recettes toutes prĂȘtes pour notre prise en charge Ă©ducative, nous sommes heureux de pouvoir profiter des expĂ©riences des autres. 3Je suis actuellement Ă©ducateur technique Ă  l’itep institut thĂ©rapeutique, Ă©ducatif et pĂ©dagogique L’Oustalet, Ă©tablissement gĂ©rĂ© par l’arseaa. Je suis je pourrais m’engager sans prise de risque Ă©thique en employant le nous » pour dire qu’il s’agit vĂ©ritablement d’une problĂ©matique gĂ©nĂ©rale Ă  l’ensemble de mes collĂšgues confrontĂ© quotidiennement aux incivilitĂ©s de type raciste, Ă  l’intrusion des sentiments religieux d’une communautĂ© en particulier et par-dessus tout Ă  l’ignorance. Je suis de plus en plus le rĂ©ceptacle de la souffrance de nombreux jeunes, avec des histoires personnelles plus ou moins heureuses. 4Ma dĂ©marche, en l’occurrence cet Ă©crit, est essentiellement mue par le dĂ©sir de participer, dans une dĂ©marche citoyenne, au dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ©. Mon intention se veut pĂ©dagogique et autant que faire se peut, souhaite participer Ă  combler les trous » d’incomprĂ©hension, Ă  rĂ©duire au maximum les approximations, les habitudes de langage et, enfin, Ă  rompre avec les discontinuitĂ©s intellectuelles qui font des situations sociales une juxtaposition ou un amoncellement de problĂ©matiques sociales. 5Je me permets, de maniĂšre linĂ©aire, de faire quelques remarques et commentaires sur les parties de votre Ă©crit oĂč, Ă  mon sens, l’approximation est telle qu’elle nĂ©cessite un Ă©claircissement salutaire afin d’assumer la question de la laĂŻcitĂ© avec le plus de sĂ©rĂ©nitĂ© possible pour les jeunes que nous accueillons, pour les professionnels et accessoirement pour participer au dĂ©bat national. 6Dans le cadre de notre pratique professionnelle, nous accueillons des adolescents et en mĂȘme temps nous recevons les cultures. Chaque annĂ©e, les jeunes issus de la culture maghrĂ©bo-musulmane et/ou habitant les quartiers » ghettos de Toulouse arrivent avec des problĂ©matiques plus ou moins renouvelĂ©es. Ainsi, la question de la religion et particuliĂšrement celle en lien avec l’islam est rĂ©currente. La dimension thĂ©rapeutique, Ă©ducative et pĂ©dagogique fait de nos instituts des structures adaptĂ©es pour apprĂ©hender les difficultĂ©s des enfants dont nous avons la responsabilitĂ©. Ils ne sont en aucune maniĂšre inadaptĂ©s » Ă  nos Ă©tablissements. Que des affinitĂ©s communautaires se tissent, et souvent se dĂ©fassent dans l’annĂ©e, fait partie de la problĂ©matique de ces enfants. Nous avons donc, dans le cadre de notre pratique professionnelle, mĂȘme si c’est parfois complexe, particuliĂšrement lorsque l’on manque de moyens thĂ©oriques, d’expĂ©riences humaines auprĂšs de ces jeunes et dans leur espace culturel de rĂ©fĂ©rence, Ă  rencontrer des difficultĂ©s de tous ordres. Ce n’est certainement pas en s’accrochant Ă  un modĂšle laĂŻque Ă©purĂ©, anesthĂ©siĂ© que l’on va apporter des rĂ©ponses aux questions que les jeunes nous posent. Un espace laĂŻque n’est pas un lieu dans lequel la question de la religion est absente. 7En toute circonstance, nous devons faire preuve de pĂ©dagogie sans a priori et sans dĂ©magogie en n’excluant pas une certaine fermetĂ© intellectuelle, car dire non » ne signifie pas rejeter ou ne pas aimer. Il existe des lois, des traditions il faut s’y rĂ©fĂ©rer, les appliquer mĂȘme si des amĂ©nagements intelligents Ă  haute valeur humaine ajoutĂ©e ne sont pas Ă  exclure systĂ©matiquement. 8En dĂ©but d’article, page 61, ligne 14, vous faites allusion Ă  un des groupes d’accueil qui compte trois ou quatre enfants maghrĂ©bins. Il s’agit d’une apprĂ©ciation et d’une approximation culturelle. Nous sommes vĂ©ritablement au cƓur de la problĂ©matique. 9D’emblĂ©e, nous marginalisons des rĂ©gions d’origine et donc des personnes. Nous oublions facilement, et c’est d’autant plus grave que nous sommes des professionnels, que la plupart des jeunes qui composent ces communautĂ©s » sont des citoyens français, nĂ©s français sur la terre de France. Du coup, cela en fait des Français par le sang et par le sol. De toute Ă©vidence, certains de nos concitoyens ont oubliĂ© que la France a Ă©tĂ© et est demeurĂ©e administrativement, jusqu’en 1962, particuliĂšrement pour l’AlgĂ©rie, cette Ă©tendue qui commençait Ă  Dunkerque et se terminait Ă  Tamanrasset ou l’inverse. 10Dans le cas de ces jeunes, il ne s’agit pas de xĂ©nogreffe sociale ». L’opĂ©ration peut s’envisager avec un certain bonheur dans la mesure oĂč il ne peut y avoir de rejet » du corps social ». Ces jeunes-lĂ  ne sont pas des Roms dĂ©boutĂ©s d’un quelconque droit d’asile. Ils n’ont pas Ă  demander ce droit d’asile ils sont chez eux. 11Il s’agit dans presque tous les cas de jeunes citoyens français de culture ou d’origine maghrĂ©bine. Il ne nous viendrait pas Ă  l’esprit, lorsqu’un groupe est constituĂ© de Lopez », de Martinez » de parler d’IbĂšres. Lorsque, dans le cadre des groupes de parole, ces jeunes s’interpellent en arabe, vous parlez de vĂ©cu d’exclusion ». Lorsqu’on les traite » de MaghrĂ©bins, non seulement on les culpabilise, mais plus grave, on entretient ce vĂ©cu d’exclusion qu’ils ont reçu en hĂ©ritage par les gĂ©nĂ©rations qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Je me permets de vous dire que dans de nombreuses situations, la distance d’avec la culture du Maghreb est telle que l’on ne peut plus parler de culture, tout au plus de souvenirs. La relation avec le Maghreb, lorsqu’elle n’est pas fantasmĂ©e, de l’ordre de l’idĂ©e, est de l’ordre de l’économique vacances, dĂ©penses, Ă©cart de pouvoir d’achat. 12À la page 62, ligne 12, vous dites 
 la forme d’un terrorisme du droit Ă  la diffĂ©rence 
 ». Nous avons tous le droit Ă  la diffĂ©rence. Lorsque cette idĂ©e est relativisĂ©e, remise en question, cela produit le fascisme, le nazisme, le communisme de Staline. L’absence de mesure, d’adaptation, de cohĂ©rence, de retenue, de justesse des jeunes dont nous avons la responsabilitĂ© Ă©ducative dans nos Ă©tablissements respectifs fait partie de leur problĂ©matique. Si nous, professionnels, prenons pour argent comptant » tous les propos, si souvent choquants de ces jeunes, nous manquons Ă  notre devoir de relativisation et de modĂ©ration Ă  des fins cliniques et par consĂ©quent, nous nous engouffrons dans un puits sans fond. 13À l’inverse, nous devons conserver de la distance afin de distiller de la bienveillance thĂ©rapeutique », non du silence coupable qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme de l’adhĂ©sion, afin justement qu’ils ne sombrent pas entre les mains de vrais terroristes. Évitons, autant que faire se peut, les propos des journalistes en mal de sensations, des ignorants qui ne sont pas forcĂ©ment du cĂŽtĂ© des jeunes. 14À la page 63, ligne 9, vous parlez de l’islam dĂ©complexĂ© », car certainement plus visible, et de la primautĂ© de l’islam avant d’ĂȘtre arabe. Dans l’esprit de trĂšs nombreux jeunes, la confusion est gĂ©nĂ©rale et l’ignorance, la rĂšgle. Avez-vous eu l’opportunitĂ© d’entendre ou vous a-t-on rapportĂ© des propos de jeunes qui se disent islam avant tout » et qui se traitent de Marocains, d’AlgĂ©riens, de Tunisiens selon les cas ? Les jeunes de culture maghrĂ©bine que nous accueillons et qui confondent arabe », musulman », sont de trĂšs loin la majoritĂ© bruyante. Ils sont aussi trĂšs nombreux Ă  avoir du mal Ă  imaginer que l’on puisse ĂȘtre chrĂ©tien et arabe, musulman et israĂ©lien, juif et marocain. De plus, on peut imaginer que leur environnement social et les nouvelles techniques d’accĂšs aux savoirs peuvent ne pas ĂȘtre aidants. En outre, il est bien connu que l’ignorance se propage plus rapidement. Ainsi, nous nous devons de recevoir les dires, quel que soit le contexte ou la gravitĂ© avec laquelle ils nous sont souvent jetĂ©s » Ă  la figure, avec beaucoup de prudence, expression de notre clinique professionnelle. Si l’ignorance n’avait pas propagĂ© ses microbes, il y aurait plus de mesure, plus de cohĂ©rence, plus de justesse dans les propos. En tant que professionnel dans un itep en particulier, l’erreur est de considĂ©rer les mots au premier degrĂ©, mĂȘme si nous devons sans cesse corriger. 15À propos de la nourriture cf. page 63, ligne 45, le Coran parle bien des nourritures telles que les lentilles, le concombre mais en aucune maniĂšre de la consommation de viande issue d’animaux non rituellement abattus ou du porc. Les juifs, gens du Livre, ne mangent pas le porc, eux aussi. L’alcool, quel que soit le vĂ©gĂ©tal d’origine raisin, datte, orge 
, car issu de la fermentation, est interdit. Ainsi, malgrĂ© la grande proximitĂ© fraternelle d’avec les autres religions monothĂ©istes, il y a des interdits et donc des diffĂ©rences importantes en matiĂšre de nourriture. 16Le halal a Ă©tĂ©, d’une certaine maniĂšre, la goutte qui a fait dĂ©border la coupe. Ce terme, de par sa soudaine visibilitĂ© au fronton des boutiques, sur les Ă©tals des supermarchĂ©s, ainsi que par des relais politiques adroitement orchestrĂ©s, donnait l’impression de marĂ©es soudaines, de tsunamis » religieux. On n’est plus chez nous », s’exclamĂšrent les uns, et aprĂšs que nous rĂ©serve-t-on ? ». La notion de halal fait partie intĂ©grante des prescriptions religieuses. Ce n’est en aucune maniĂšre une nouveautĂ© ou une lubie. Sa mise en avant met en Ă©vidence clairement l’impossibilitĂ© de certaines pratiques religieuses dans la sphĂšre publique. 17Gilles Kepel, que vous Ă©voquez, parle d’ une profonde modification identitaire de l’islam de France ». Cette analyse est sujette Ă  caution, malgrĂ© la grande science de son auteur. Je pense sincĂšrement que cette Ă©mergence rĂ©pond plus Ă  une logique de conformation, de mise en conformitĂ© de l’islam domestique, longtemps restĂ© cachĂ©, dans un souci de cohĂ©rence absente durant tant de temps. 18Les premiĂšres gĂ©nĂ©rations, par souci d’intĂ©gration et en attendant le grand retour vers la terre re-promise, ont d’emblĂ©e optĂ© pour une certaine discrĂ©tion. C’étaient alors des AlgĂ©riens, des Tunisiens, des Marocains, des MaghrĂ©bins, des Ă©trangers marginalisables Ă  souhait, terrĂ©s dans le silence car la terre d’accueil n’était pas toujours forcĂ©ment accueillante. Leurs enfants, citoyens français de souche, ayant des parents Ă©trangers nĂ©s français, en terre de France, trouvaient ce discret silence suspect. C’était en leur temps mĂ©tro, boulot, dodo en toute discrĂ©tion ». Ainsi, s’îter de la vue la misĂšre Ă©conomique, culturelle, cultuelle d’une multitude grouillante » dans les bidonvilles et les logements insalubres pouvait donner l’illusion d’un problĂšme rĂ©glĂ© ou qui n’en Ă©tait pas un. À prĂ©sent, les enfants de cette multitude rĂ©clament que la Nation assume son libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© », sans concession d’aucune sorte et surtout sans demi-mesure. Un nouveau contrat social est donc nĂ©cessaire pour que l’on se rende compte qu’il ne s’agit pas Ă  proprement parler d’une profonde modification identitaire de l’islam de France » mais de la rĂ©clamation d’un dĂ» dans la RĂ©publique laĂŻque. 19L’émergence du halal rĂ©pond Ă  ce dĂ©sir de cohĂ©rence. Le contexte social, peu favorable Ă  un contrat Ă©clairĂ©, fait se heurter dĂ©sir humain et cadre public. Se mettre en cohĂ©rence afin de sens, en conformation, ne signifie pas, pour l’islam de France et pour la trĂšs grande majoritĂ© silencieuse des musulmans français, appliquer et faire un usage rĂ©volutionnaire de leur foi. 20Nous avons la chance de vivre dans un pays de droit. L’arsenal lĂ©gal est suffisamment consĂ©quent. Certains responsables politiques retors, Ă  des fins partisanes, font croire que la France est dĂ©munie, que le pĂ©ril est aux portes de notre chĂšre patrie, qu’il faut crĂ©er artificiellement un Ă©tat d’urgence de rĂ©fĂ©rence afin de pouvoir justifier l’injustifiable. Cet arsenal doit ĂȘtre actif. Il doit intĂ©grer le questionnement social des communautĂ©s humaines de la Nation. C’est au lĂ©gislateur Ă  Ɠuvrer en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. 21Dans notre institution, la prise en charge de la question du halal est Ă©minemment positive. D’emblĂ©e, le cadre est posĂ©. Il s’agit d’un Ă©tablissement laĂŻc, qui ne peut donc souffrir d’aucune marque prosĂ©lyte visible d’une quelconque confession religieuse. Il n’en demeure pas moins une entitĂ© sociale Ă  vocation d’accueil thĂ©rapeutique. Afin de ne pas marginaliser, au-delĂ  du respectable humainement parlant, un contrat, dans une logique de gagnant-gagnant et en rĂ©fĂ©rence au cadre lĂ©gal, est passĂ© entre l’établissement et le jeune et les parents. D’une certaine maniĂšre, dans l’esprit de communautĂ© de destin, chaque contractant fait un pas vers l’autre afin que socialement les choses soient possibles. 22Ainsi, quand au menu figure du porc, systĂ©matiquement du poisson est proposĂ©. TrĂšs souvent, par souci de cohĂ©rence, les jeunes qui ne mangent pas de porc ne mangent pas non plus la viande non halal. Il s’agit du pas en avant de l’institution vers l’autre ». Par souci d’organisation et en rĂ©fĂ©rence au cadre lĂ©gal de rĂ©fĂ©rence, on ne peut exiger le halal. Certes, on peut reprocher, Ă  la longue, une certaine pauvretĂ© dans la variĂ©tĂ©. Mais au-delĂ  de cette situation, la primautĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e aux principes de vivre mieux ensemble. 23Au quotidien, dans notre pratique professionnelle, on ne peut faire l’économie de la pĂ©dagogie Ă  l’intention des enfants et des parents. Aussi, il n’y aura pas Ă  craindre que l’extension du domaine du halal mette en pĂ©ril la laĂŻcitĂ© dans nos institutions. 24La construction identitaire se fait sur un long fleuve pas toujours tranquille. En temps ordinaire, on plante pour vous ou vous plantez les racines le long du fleuve, sur une rive de rĂ©fĂ©rence. Il s’agit de la sociĂ©tĂ© d’expression de vos marqueurs identitaires. Mais lorsque l’on vous dĂ©racine, vous vous retrouvez Ă  dĂ©molir en surface afin de lisser l’espace pour pouvoir reconstruire le nouvel Ă©difice. Dans l’amoncellement de gravats, vous nĂ©gligez, dans l’emportement, les racines profondes. Sur l’autre rive, vous n’avez pas toujours la chance de croiser le regard de l’Auvergnat faisant l’offrande de quatre bouts de bois pour qu’avec lui vous puissiez allumer un feu de joie, l’HĂŽtesse, gĂ©nĂ©reuse, faisant le sacrifice de quatre bouts de pain pour Ă©lever le festin au rang de partage, ou alors l’Étranger, un autre misĂ©reux, au rire Ă©clatant de soleil. 25Effectivement ligne 29, page 61, ces revendications, Ă©ventuellement agressives, d’appartenance communautaire 
 masquent mal leur isolement face aux mĂ©andres de la construction identitaire 
 ». La sociĂ©tĂ© française, en raison de la proximitĂ© humaine avec le monde arabo-maghrĂ©bo-musulman, par l’histoire, l’espace gĂ©ographique commun, est toujours dans une logique de bouturage. Elle n’a jamais pu imaginer opĂ©rer autrement. On bouture et c’est Ă  la plante Ă  prendre, mĂȘme si l’on nĂ©glige plus ou moins consciemment la fertilisation. Ainsi, la sociĂ©tĂ© opĂšre comme la nature en amont. 26Les difficultĂ©s psychologiques, sources des problĂ©matiques d’intĂ©gration sociale, sont dĂ©terminantes pour l’orientation en itep des jeunes dont nous avons la responsabilitĂ©. 27Les difficultĂ©s des enfants de culture maghrĂ©bo-musulmane ne doivent pas constituer une problĂ©matique singuliĂšre, mĂȘme si leur interpellation sociale est nouvelle, faisant l’objet d’un traitement spĂ©cifique. La dimension confessionnelle doit ĂȘtre envisagĂ©e comme un pan d’un ensemble plus ou moins complexe, plus ou moins homogĂšne. À dĂ©faut de les stigmatiser avec le cƓur, ne le faisons pas avec les rĂ©ponse Ă  Laouabdia Sellami Mohamed Salah28Mon propos Ă©tait autant de participer au dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ© que de faire part de difficultĂ©s, voire d’impasses thĂ©rapeutiques en partie dues Ă  la non-prise en compte de la culture d’origine de ces adolescents. 29Il me semble que nous ne sortirons pas de l’impasse sans passer par un travail institutionnel de fond sur la question de la transmission, de l’histoire et de la richesse d’une appartenance culturelle double, trop peu valorisĂ©e, et souvent vĂ©cue comme handicap. Pourquoi est-il si difficile de choisir sur notre territoire d’apprendre l’arabe au collĂšge en premiĂšre langue vivante ? À bien des points de vue, la RĂ©publique a failli et continue de le faire dans certains quartiers, ce qui est dĂ©noncĂ© par Gilles Kepel avec beaucoup de fermetĂ©. 30Ces adolescents ne sauraient ĂȘtre traitĂ©s dignement que de façon singuliĂšre, ce qui n’est en rien une stigmatisation mais un ajustement de l’accompagnement au plus prĂšs de leur problĂ©matique. 31Docteur Catherine John
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Nayons pas peur de le dire : nous devons faire face à une situation de combat, non physique, mais bien spirituel. Mais surtout, malgré les tourments, nous devons, dÚs maintenant, forger notre sentiment d'appartenance au peuple de Dieu. Jésus, par sa résurrection, nous sauve, nous pardonne nos péchés. Vivons de cette glorieuse et

Je dirai du Seigneur Il est mon refuge et ma forteresse, mon Dieu; sur Lui je me penche et je compte, et en Lui j’ai [assurĂ©ment] confiance! Psaumes 912 AMPC.Souvent, nous pensons Ă  des choses qui sont arrivĂ©es Ă  de trĂšs bonnes personnes et nous nous disons Si cela a pu arriver Ă  telle ou telle personne, qu’en est-il de mo? Cette personne Ă©tait meilleure que moi!» Eh bien, cela n’a rien Ă  voir avec qui est meilleur que l’autre. Il s’agit de votre marche personnelle avec le Seigneur, et votre foi en Sa Parole. Il s’agit de vos confessions de foi. De mauvaises choses peuvent arriver aux bonnes Ă  nouveau sur les paroles ointes du Psalmiste que nous lisons dans notre verset d’ouverture. C’était la confession de David et cela doit devenir votre confession aussi. De temps en temps, vous dites, Il est mon refuge et ma forteresse, mon Dieu; sur Lui je me penche et je compte, et en Lui j’ai [assurĂ©ment] confiance!»Apprenez le pouvoir et la valeur du fait de penser et de parler comme il faut. Si votre pensĂ©e est erronĂ©e, cela se reflĂ©tera dans vos paroles. Et si vos paroles sont inadĂ©quates, les choses iront mal dans votre vie. Vos confessions contrĂŽlent votre vie. La Bible dit, Si tu es enlacĂ© par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche,» Proverbes 62.Pas Ă©tonnant que le Psaume 391 vous exhorte Ă  monter garde sur ce que vous dites et ne dĂ©clare que ce qui est juste 
Je veillerai sur mes voies, De peur de pĂ©cher par ma langue; Je mettrai un frein Ă  ma bouche 
.» Jacques 32 dit, Nous bronchons tous de plusieurs maniĂšres. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride »Proverbes 154 dit, La langue douce est un arbre de vie»; une langue saine est une langue qui parle conformĂ©ment aux dispositions de Christ dans son Evangile. Voulez-vous vivre la vie extraordinaire et transcendante de gloire toujours croissante Ă  laquelle Dieu vous a destinĂ©e? Vos confessions sont La clĂ© Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il prĂ©serve sa langue du mal Et ses lĂšvres des paroles trompeuses» 1 Pierre 310. Le fait de prĂ©server votre langue du mal et vos lĂšvres de la ruse signifie que vous ne parlez qu’en conformitĂ© avec la Parole de est la force de ma vie! MĂȘme si je marche dans la vallĂ©e de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, parce qu’Il est avec moi. Son bĂąton et Sa houlette me rĂ©confortent. Il tient ma main droite et me dit N’aie pas peur, je suis lĂ  pour t’aider. » Par consĂ©quent, je me tiens fort en Lui et en la puissance de Sa force! Gloire Ă  Dieu!ÉTUDE APPROFONDIEMarc 1123; Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, si quelqu`un dit Ă  cette montagne Ote-toi de lĂ  et jette-toi dans la mer, et s`il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu`il dit arrive, il le verra s` 1821; La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l`aime en mangera les Corinthiens 212-13; Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a donnĂ©es par sa Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses DE LA BIBLE EN 1 AN 1 Corinthiens 8 & Psaumes 120-127LECTURE DE LA BIBLE EN 2 ANS Colossiens 21-7 & JĂ©rĂ©mie 8RHAPSODIE DES REALITES REV DR CHRIS OYAKHILOME Dsc. LE, 23 AOÛT 2022
Paroles: Jean Servel Musique : Jo Akepsimas 15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 1010 Notre commune de Chaponost, pas plus que notre communautĂ© de communes, n’est un village gaulois », isolĂ© du monde. Nous sommes dans un monde complexe certes, mais permĂ©able et en interrelation permanente avec l’autre bout de l’agglomĂ©ration comme avec l’autre bout du monde. Les inondations au BrĂ©sil ou les Ă©vĂšnements en Tunisie nous prĂ©occupent, c’est normal et dans un sens, c’est heureux. Nous nous tenons informĂ© de la construction du mĂ©tro ou du projet de grand stade, c’est lĂ©gitime. La mondialisation comme la mĂ©tropolisation, nous ne pouvons nous en abstraire. Il ne s’agit ni de les craindre, ni de les souhaiter mais d’en prendre conscience pour faire des choix au niveau qui nous concerne, l’échelon local. Pour moi, c’est celui d’un dĂ©veloppement solidaire. Pour ce qui est de l’ouverture au monde, je sais que de nombreux Chaponois s’en prĂ©occupent et je me rĂ©jouis de l’implication associative pour la nouvelle Ă©dition du festival Vents du monde qui aura lieu en mai prochain. J’espĂšre aussi que nous avancerons cette annĂ©e dans le projet commun que nous avons avec Lessignano de bagni, d’initier une coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e avec une collectivitĂ© du sud. En ce qui concerne la mĂ©tropolisation, deux exemples des problĂ©matiques et des choix qui s’offrent Ă  nous. Les transports l’amĂ©lioration du 103 que nous finançons donne des premiers rĂ©sultats encourageants. Pour autant ce service est encore trop peu utilisĂ© en raison de sa faible amplitude horaire, de sa frĂ©quence, de l’insuffisance de l’intermodalitĂ© et de l’absence de billettique unique avec le Sytral. Aujourd’hui la majoritĂ© des actifs de la commune, l’intĂ©gralitĂ© des lycĂ©ens et des Ă©tudiants, travaillent ou Ă©tudient sur la mĂ©tropole lyonnaise. Concevoir un systĂšme autarcique ou intĂ©ressant des communautĂ©s de communes non mitoyennes comme Ă©voquĂ© derniĂšrement par le Conseil GĂ©nĂ©ral, un systĂšme oĂč les questions d’intermodalitĂ© ou de billettique ne pourront ĂȘtre rĂ©solu valablement, ne peut ĂȘtre satisfaisant. Il nous faut proposer un service qui de part sa qualitĂ© dĂ©cide chacun d’entre nous Ă  s’inscrire dans des modes de dĂ©placement Ă©cologiquement responsable, Ă  prĂ©fĂ©rer le transport en commun Ă  l’usage individuelle de la voiture. Les entreprises de nos communes ont besoin d’un service de transport de qualitĂ© et leur demander de participer au mĂȘme taux des deux cotĂ©s de la CD 42 apparaĂźt lĂ©gitime. Le protectionnisme, le repliement sur soi n’a jamais apportĂ© la prospĂ©ritĂ© bien au contraire. DeuxiĂšme exemple, la loi sur les territoires je n’évoquerai pas son principal objet, la nomination de conseillers territoriaux sinon pour dire que ce projet politicien ne grandit pas ceux qui l’ont conçu. Mais un autre aspect de la loi me semble plus pertinent. Je veux parler de la crĂ©ation des pĂŽles mĂ©tropolitains. Ils peuvent constituer pour les territoires qui y adhĂ©reraient une garantie du maintien d’une administration de proximitĂ© pour les questions qui en relĂšvent de l’entretien de la voirie, Ă  l’urbanisme communal en passant par la politique culturelle. Dans le mĂȘme temps, ils peuvent permettre sur des compĂ©tences limitĂ©es une optimisation des moyens et une cohĂ©rence de actions. Je pense Ă  nouveau Ă  la question des transports collectifs, des grands amĂ©nagements ou encore de la recherche ou de l’enseignement supĂ©rieur. Un exemple qui nous concerne le contournement de Chaponost que nous dĂ©fendons avec dĂ©termination, avec le soutien de notre dĂ©putĂ© comme de notre prĂ©sident de commune, ce dont je les remercie, est Ă  mon sens un Ă©quipement d’agglomĂ©ration pour faciliter le dĂ©placement des milliers d’habitants des monts du lyonnais qui quotidiennement ont besoin de rejoindre la mĂ©tropole, qui demain je l’espĂšre le feront via la gare de Chapoonost pour prendre le tram-train. Ne serait-il pas lĂ©gitime que le financement de ce contournement soit partagĂ© dans le cadre d’un pĂŽle mĂ©tropolitain? N’ayons pas peur de l’avenir et ne passons pas Ă  cĂŽtĂ© d’opportunitĂ©s qui peuvent s’offrir Ă  nous. C’est mon premier vƓu pour notre commune, et aussi pour notre communautĂ© de commune. Published by Pierre Menard ----------------------------------------------------------------Jeunesse, lĂšve-toi.--------------------------------------------------------------- Pensez-vous aux Retrouver des proches, revoir sa maison, aider Ă  l'effort de guerre
 Pour ces rĂ©fugiĂ©es en France ou en Allemagne, l'appel du pays est plus fort que la peur."Je veux rentrer, mĂȘme si j'ai peur." MalgrĂ© la guerre et les bombes russes qui pleuvent sur l'est de l'Ukraine, Yana Komleva, rĂ©fugiĂ©e en Allemagne, a dĂ©cidĂ© de regagner Kiev, avec sa fille de 15 ans. Partie aprĂšs le dĂ©but de l'invasion russe en fĂ©vrier, elle compte traverser la Pologne, retrouver son fils et son mari Ă  la frontiĂšre, puis rejoindre leur maison. >> Guerre en Ukraine suivez notre direct pour les six mois du conflit Cette employĂ©e d'une entreprise française de parfumerie avait quittĂ© la capitale pour sa maison secondaire prĂšs de Boutcha dĂšs les premiers jours du conflit. Mais le 27 mars, l'armĂ©e de Moscou entre dans son village et des bombes tombent prĂšs de la maison. Au fil des jours, l'eau et l'Ă©lectricitĂ© sont coupĂ©es. Un seul portable, celui de sa fille, capte internet de façon intermittente. DĂ©cision est prise de quitter la ville, dĂ©sormais en territoire ennemi. Le 8 mars, neuf personnes "et notre chien" s'entassent dans une voiture pour rejoindre une colonne de vĂ©hicules de civils qui tentent de quitter l'Ukraine. La route est longue et pĂ©rilleuse, des saboteurs sont prĂ©sents dans le cortĂšge et une autorisation des forces russes est nĂ©cessaire pour quitter le territoire. "Pendant tout ce temps, on voyait des maisons dĂ©truites au bord des routes, des cadavres et des animaux morts, c'Ă©tait horrible, confie-t-elle. J'ai demandĂ© Ă  ma fille de ne pas regarder dehors, elle Ă©tait trop jeune." La famille finit par arriver en Moldavie. Le mari de Yana et son fils, adulte, restent pour aider l'armĂ©e. L'Ukrainienne a des connaissances en Allemagne elle arrive en BaviĂšre le 18 mars, oĂč elle et sa fille sont hĂ©bergĂ©es par "une grande famille". L'arrivĂ©e dans un pays en paix est un soulagement. "Tout s'est trĂšs bien passĂ© en Allemagne, les gens Ă©taient trĂšs gentils, je suis trĂšs reconnaissante", explique Yana. Cinq mois plus tard, elle veut quand mĂȘme partir. "On ne peut pas dire que je suis heureuse, mes proches me manquent", explique-t-elle dĂ©but aoĂ»t, alors qu'elle prĂ©pare son dĂ©part. "Je n'ai pas le choix, je dois rentrer retrouver ma famille et mon pays. J'ai peur, mĂȘme trĂšs peur, mais je dois y ĂȘtre, pour retrouver mon mari." De son cĂŽtĂ©, Darya Bessonova, esthĂ©ticienne, a dĂ©jĂ  fait le voyage retour. Originaire de Dnipro, dans l'est du pays, elle avait rejoint Le Mans avec son garçon de 5 ans. "On a choisi la France aprĂšs ĂȘtre arrivĂ© en Pologne car mon pĂšre, chauffeur de poids lourd, avait bien aimĂ© le pays", prĂ©cise-t-elle. TrĂšs bien accueillie, malgrĂ© des alĂ©as administratifs, Darya peine pourtant Ă  s'acclimater. Surtout, son fils est malade tout le temps. "Il enchaĂźnait les otites, les laryngites
 et comme il n'Ă©tait pas inscrit Ă  l'aide mĂ©dicale Ă  cause d'une erreur, je ne pouvais pas le soigner. Il a mĂȘme Ă©tĂ© refusĂ© Ă  l'hĂŽpital", raconte-t-elle. "Mon garçon pleurait tous les jours parce que son pĂšre lui manquait", poursuit celle qui a finalement quittĂ© la France le 15 juin. "Les Ukrainiens disent que l'Ukraine est notre Ăąme. On ne peut pas vivre sans son Ăąme. C'est pour ça que je suis repartie", poursuit-elle. ArrivĂ©e Ă  Lviv Ukraine, prĂšs de la frontiĂšre polonaise, elle a Ă©tĂ© rejointe par son mari, venu chercher sa famille en voiture. Tous les trois ont retrouvĂ© leur maison intacte, "une chance, alors que je connais des gens de Marioupol qui n'ont plus rien". "J'Ă©tais si heureuse, c'Ă©tait comme dans un rĂȘve", se remĂ©more l'Ukrainienne. "J'ai retrouvĂ© les odeurs de fleurs et d'arbres, trĂšs puissantes, qui m'avaient tant manquĂ© en France, je me sentais calme et remplie de joie." Darya BessonovaĂ  franceinfo Elena a Ă©tĂ© rappelĂ©e en Ukraine par un puissant besoin de servir son pays. Le 6 mars dernier, rĂ©veillĂ©e par "d'horribles bruits de roquettes Ă  4h30 du matin", cette habitante de Kiev dĂ©cide de quitter l'Ukraine avec son fils de 13 ans. Sa mĂšre et son mari, qui travaillent avec l'armĂ©e, restent. ArrivĂ©e Ă  Paris quelques jours plus tard, elle se met trĂšs rapidement Ă  aider d'autres rĂ©fugiĂ©s, avec l'association Aide civils ukrainiens, et organise l'envoi de denrĂ©es en Ukraine. "Je suis restĂ©e deux mois en France, les gens y Ă©taient trĂšs gentils, mais j'appelais ma famille cinq fois par jour pour savoir si tout allait bien", relate-t-elle. Elle est surtout convaincue qu'elle serait plus utile sur place pour "gagner la guerre". "Je ne pouvais plus rester ici et mon fils voulait rentrer pour Ă©tudier Ă  Kiev, alors nous avons dĂ©cidĂ© de partir", explique Elena. ArrivĂ©e le 26 mai en voiture Ă  Lviv, Elena se souvient d'avoir "Ă©tĂ© si heureuse de retrouver ma patrie que j'aurais pu pleurer". La route en voiture vers Kiev la replonge dans la rĂ©alitĂ© de la guerre, mais n'entame pas sa dĂ©termination. "C'Ă©tait horrible, j'ai vu de nombreux bĂątiments dĂ©truits, mais je n'avais pas peur, je savais que j'avais eu raison de rentrer." Dans la capitale ukrainienne, Elena continue de s'activer pour aider son pays. Elle a notamment produit des tee-shirts aux couleurs de la France et de l'Ukraine, floquĂ©s de deux cƓurs et dessinĂ©s par ses voisines. Une façon de remercier celles et ceux qui l'ont aidĂ©e. MalgrĂ© la joie des retrouvailles, il faut dĂ©sormais apprendre Ă  vivre dans un pays en guerre. "LĂ , je vous parle, mais dans cinq minutes des bombes pourraient tomber sur ma maison. On doit vivre au jour le jour", souffle Darya, qui se dit prĂȘte Ă  quitter une nouvelle fois son domicile si les troupes russes se rapprochent trop. Elena, elle, ne cherche pas Ă  "planifier des choses au-delĂ  d'un mois" "Il est impossible de savoir ce qu'il va se passer, c'est pour ça que nous devons stopper Poutine." Doutent-elles de leur dĂ©cision ? "L'autre jour, on a entendu des missiles tomber sur la rive droite de la ville, ça a fait trembler les murs tellement ils Ă©taient proches, raconte Darya. Mais je ne regrette pas d'ĂȘtre ici, je suis chez moi avec mon enfant et mon mari. J'ai recommencĂ© Ă  vivre, alors que ma vie s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e en France." Un point de vue partagĂ© par Elena. "C'est horrible de vivre dans un pays en guerre, mais je suis Ă  la maison, oĂč je peux aider. Je n'ai pas peur de la guerre parce que nous ne pouvons gagner que sans avoir peur." Une fois la guerre terminĂ©e, "si elle se termine", les trois femmes espĂšrent pouvoir retourner en touristes dans les pays qui les ont accueillies. "Ma fille s'est fait des amis allemands et elle aimerait repartir Ă©tudier dans le pays", raconte Yana. Darya aimerait revenir en France "pour profiter". Et "inviter les Français chez nous, car notre pays est beau et a tant Ă  offrir". 0gUynh0.
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