Conditions Ouvert aux +18 ans résidant en France Corse – Jeu avec/sans obligation d’achatFin du jeu Le 31 janvier 2021Participation Limitée à une participation par foyer/par énigme, et maximum de 4 aux indices et aux portraits-robots, découvrez qui a encore mangé le Cœur de Lion ! Participez au Jeu Qui a encore mangé le Cœur de Lion annoncé sur le site Ainsi, vous pourriez remporter un séjour en famille dans une ferme laitière en Normandie et des jeux de société !Pour s’inscrire au Jeu Qui a encore mangé le Cœur de Lion, il suffit de se rendre sur la page du jeu ou encore Par la suite, renseignez le formulaire d’inscription avec vos informations personnelles. Ensuite, vous pourrez lire les indices et tenter de réaliser un premier portrait-robot. Si vous avez la bonne réponse, vous serez automatiquement inscrit au tirage au sort. Cependant, vous aurez toujours la possibilité de retenter votre chance en débloquant un autre portrait-robot. Pour cela, vous devrez acheter l’un des 3 produits participants à l’offre afin de retrouvera un code unique. Une fois le code en main, il suffira de le valider pour bénéficier de cette chance un séjour en Normandie avec le Jeu Concours Coeur de LionVia les instants gagnant 80 jeux de société Unlock! »Via un tirage au sort Un séjour de 2 nuits pour 4 personnes dans une ferme laitière en Normandie d’une valeur unitaire de euros. Ce séjour comprendra le transport, 2 nuits dans un gîte écologique au cœur d’une ferme laitière avec petits déjeuners. De plus, vous pourrez aussi participer à des activités au sein de la ferme des lotsDans les 10 jours ouvrés suivant le tirage au sort effectué le 14 février 2022, le gagnant du séjour recevra un e-mail de notification de les 8 semaines suivant la fin du Jeu, les 80 gagnants des livres énigmes recevront leurs lots par voie vers le jeu concoursLien vers le règlement du jeu
Autrementdit son déjeuner ? Et pourquoi ça ? Vous venez de vous lever c'est ça ? - Topic Qui a pas encore mangé son repas de midi du
En ouvrant votre réfrigérateur et en analysant la date inscrite sur vos produits fromagers favoris - camembert, St Môret ou encore fromage persillé -, vous découvrez que la DLC ou la DDM est dépassée. Vous vous interrogez alors pouvez-vous manger ce produit sans risque ? Ses valeurs gustatives et nutritives s’exprimeront elles encore avec force ? Pour répondre à ces questions, il est nécessaire d'éclaircir ces quelques points Que signifient les acronymes DLC et DDM ? Comment les reconnaître ?Quels fromages peuvent être consommés lorsque la DLC ou la DDM est dépassée ?Comment conserver les fromages à DDM et DLC afin de préserver tout leur arôme ? 1 La DLC et la DDM, deux indications importantes et obligatoires Tous les aliments conditionnés doivent obligatoirement faire mention d’un délai de consommation sur leur emballage. Les fromages ne dérogent pas à cette réglementation. Toutefois, la DLC et la DDM ne desservent pas les mêmes objectifs. La DLC Date Limite de ConsommationAfin de préserver les acheteurs des risques sanitaires alimentaires, la DLC date LIMITE de consommation indique donc la date après laquelle votre produit ne doit plus être la reconnaîtrez par ces informations dûment visibles sur l’emballage des produits À consommer, jusqu’au... », avec également le jour, le mois et l’ les fromages frais et lactiques non affinés possèdent une date limite de consommation à respecter. Le fromage frais Carré Frais bénéficie par exemple d’une DLC de 45 jours à compter de sa date de DDM Date de Durabilité MinimalePar souci de clarification et afin de lutter contre le gaspillage des produits alimentaire, les pouvoirs publics ont préféré supprimer le terme limite » présent dans l’acronyme DLUO date limite d’utilisation optimale. Devenue DDM, celle-ci indique la date de durabilité MINIMALE d’un fois celle-ci dépassée, la consommation du produit demeure sans danger. Simplement, votre produit risque de perdre en qualité gustative et nutritive comme sa teneur en vitamine. Vous reconnaîtrez la DDM à ces mentions À consommer, de préférence avant le… » À consommer avant fin… »Ces précisions dépendent de sa durabilité Inférieure à 3 mois, seuls le jour et le mois seront indiquésEntre 3 et 18 mois, l’étiquetage indiquera également l’annéeAu-delà de 18 mois, le fabricant peut indiquer seulement l’ Môret bénéficie par exemple d’une DDM de 75 jours à compter de sa date de fabrication. Passé cette date, il est toujours possible de le consommer, s'il n'a pas été ouvert. Observez, sentez, goûtez le produit si tout est OK, on le consomme sans crainte. 2 Les fromages que vous pourrez conserver plus longtemps Les chèvres ainsi que le fromage de brebis peuvent se savourer encore quelques semaines après la DDM, tout comme les fromages à pâte molle comme le camembert ou le brie. Mais cela ne sera possible que si vous conservez correctement vos fromages après ouverture. Il en va de même pour les fromages à pâtes pressées cuites gouda... ou non cuites parmesan....Pour certains de vos fromages, vous retrouverez une indication supplémentaire vous indiquant le temps de conservation optimale après ouverture de votre produit. C’est en effet le cas des laitages et crème UHT. Par exemple, gruyère et camembert peuvent être consommés jusqu’à 15 jours après la DDM indiquée sur leur emballage. À la condition de les avoir correctement conservés. S’ils présentent des moisissures ou dégagent une odeur anormale, mieux vaut vous en séparer. Nous conseillons néanmoins aux femmes enceintes, personnes âgées et enfants en bas âge d’éviter de consommer un produit au-delà de sa date de durabilité durée de conservation de votre fromage dépend pour beaucoup de sa méthode de fabrication et surtout des méthodes de conservation. 3 Les fromages à consommer sans attendre Les fromages frais connaissent une durée de vie plus brève et bénéficient le plus souvent d’une DLC. Pour les fromages frais au lait cru non pasteurisé, ne les consommez plus après leur date de validité les risques sanitaires sont bien réels, car le lait, comme le caillé, n’ont pas été pasteurisés. Néanmoins certains fromages de fabrication industrielle, peuvent se consommer quelques jours encore après leur date de péremption CancoillotteMozzarellaBien que bénéficiant d’une DDM, les fromages à pâte persillée comme les bleus d’Auvergne ou le roquefort ne se garderont pas plus de deux semaines après la date indiquée. En effet, outre leur process de fabrication, leur taux d’humidité supérieur à 50% les fragilisent et altère plus ou moins vite leur saveur et leur conservation. 4 Comment bien conserver vos fromages Pouvoir consommer ses produits fromagers dans de bonnes conditions ou au-delà de la DDM implique également de tenir compte de leurs méthodes de fabrication et de leurs caractéristiques d’ les fromages frais et les pâtes filées, veillez à respecter la chaîne du froid. Transportez les produits dans un sac isotherme, réservez-les dans la partie haute de votre réfrigérateur 4 à 6 °C et préférez des achats réguliers en quantité adaptée à la consommation du ménage pour éviter le gaspillage. Les fromages affinés, à pâte lactique fromage de chèvre ou à pâte molle se maintiendront mieux dans une cave et sous cloche fromagère de 12° à 13 °C Vérifiez que leur conditionnement n’est pas abîmé, sinon emballez-les d’un film alimentaire dans le bas du rayonnage de votre vous aimez le fromage de chèvre sec, une température de 12 à 14 °C permettra de poursuive son affinage. Une température de 7 à 12 °C ralentira ce dernier et conservera leur bouquet plus fromages persillés, bleus et roqueforts devront être maintenus à une température maximale de 10 °C. Empaquetés dans un film rétractable, dans le bac à légumes, ils conserveront tout leur arôme. Sortez-les une demi-heure à une heure avant dégustation pour développer toute leur saveur. Les pâtes cuites préféreront la cave et le garde-manger, mais se contenteront du bas de votre réfrigérateur et d’un remballage semi-hermétique pour continuer leur affinage bien après la DDM. Enfin, pensez à les emballer séparément les produits alimentaires pour conserver les particularités de chacun et profitez d’un délicieux plateau de fromages. Vous trouverez plus d’information sur notre article dédié à la conservation du fromage. À lire également - Les engagements anti-gaspi de St Môret-Les fromages pour femmes enceintes
Ala faveur de sa victoire à Villeurbanne, Villeneuve-Minervois reste dans la course à la qualification. Les Audois doivent leur victoire à une trouée de Léopold Edline, assez rapidement imité par Pierre-Louis Bourrel, tout en puissance, et Greg Mayans, transformé en slalomeur.
Publié le 16/12/2000 à 0000 Nul ne s'est jamais perdu en suivant le droit chemin ». C'est à l'image de cette phrase, empruntée à Goethe, que la route de Christian Recondo, vouée à l'automobile, l'a conduit sous les projecteurs de la Nuit des leaders », hier soir au parc des expositions d'Agen. Un sacre professionnel, pour le patron du Palais de l'automobile », qui regroupe les concessions Peugeot d'Agen et Villeneuve. Et la reconnaissance d'un parcours balisé par l'intégrité, au service du succès entrepreneurial. Peu enclin au strass et aux paillettes, prompt à dissimuler une réelle pudeur derrière des postures faites de malice bourrue, c'est pourtant avec une réelle émotion que cet autodidacte de 63 ans a accueilli son entrée dans le club des Superleader ». A l'unanimité du jury. L'occasion d'une découverte, pour les 600 participants à la soirée avec 215 millions de chiffre d'affaires en 1999, le Palais » figure dans le top 15 des entreprises lot-et-garonnaises. Une success-story, au cours de laquelle le destin d'un homme a croisé une saga familiale. Bordelais aux racines basques coquettement cultivées, Christian Recondo a mangé du lion très jeune. Pour cause de naissance en septembre d'abord, mais aussi par une formation qui, bac en poche, l'a envoyé à l'école Peugeot de Sochaux. Puis dans la filiale de la marque, à Bordeaux, dont il a dirigé le service après-vente de 1963 à 1980. Je suis un homme du technique. L'aspect comptable a toujours constitué une épreuve », soupire-t-il. Aujourd'hui encore, on le voit souvent sous le pont, en compagnie du chef d'atelier, pour résoudre un problème de mécanique », sourit son épouse Michèle. Cherchez la femme? C'est elle, petite-fille du très redouté Jean-Marie Drussy, patron de la concession Peugeot d'Agen dès sa création, en 1932. Et devenue l'épouse de Christian, qui lui a donné deux fils l'aîné William, qui garde l'oeil sur les ventes de voitures d'occasion et Cyril, qui s'est orienté vers le journalisme. En 1980 donc, Christian Recondo a pris la direction de la concession agenaise, transférée depuis neuf ans de l'actuel emplacement de la chambre de commerce à la route de Cahors. Le contrat liant le concessionnaire à la marque était à l'époque de 460 véhicules neufs et 250 véhicules d'occasion. Le Palais » comptait déjà une cinquantaine de salariés. L'an dernier, l'entreprise a vendu 1350 voitures neuves, 1300 occasions et assuré 45 000 heures d'entretien et de maintenance. Avec le niveau de technicité des voitures actuelles », constate Christian Recondo, la qualité du service est essentielle, elle fait souvent la différence ». Un propos illustré par la présence d'un collaborateur, exclusivement chargé de la formation. 92 SALARIES C'est qu'entretemps, le Palais » s'est renforcé d'une aile celle de la concession Peugeot de Villeneuve, dont la fusion-absorption a presque doublé l'effectif, actuellement de 92 salariés. Une opération stratégiquement nécessaire - maîtrise du marché et relations avec le constructeur obligent - qui s'est faite au plus mauvais moment celui de la crise. Elle a touché de plein fouet le secteur automobile dans les années 90. On a passé quatre années difficiles », reconnaît Mimi » Recondo, directrice générale. Et son mari d'analyser Beaucoup ont disparu. Trois éléments nous ont permis de passer le cap le développement du service aux clients, la prise de conscience du personnel et la crédibilité de l'entreprise auprès des banques ». Passé aux 35 heures en septembre 99 8 emplois créés, le Palais » a profité de la réorganisation de l'entreprise pour embrayer sur une démarche qualité. La société agenaise figure parmi les pionniers de la certification ISO 9002, chez les 350 concessionnaires Peugeot. Dans deux ans, l'évolution de la réglementation européenne pourrait banaliser l'achat de la voiture, dans la grande distribution ou ailleurs. Quelle place pour une concession? Si le chemin professionnel de Christian Recondo ne l'amènera peut- être pas jusqu'à cette étape, le patron agenais prépare l'arrivée de ce nouveau virage. A la tête de l'entreprise, mais également à travers le sens de l'engagement public, qui l'a amené jusqu'à la vice-présidence de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Pierre ARCHET.
Steamse lance enfin correctement, même si nous avons le retour du bug de la double icône dans le dock. Esthétiquement, aucun changement, comme prévu. Les mises à jour de jeux, comme celle de Team Fortress 2, se lancent normalement, rien à dire. La navigation dans le magasin ne souffre d'aucun soucis, le service est normal.
Léo est un lion grand et fort, il est encore jeune, mais il est déjà très respecté par tous dans la savane, car chacun sait qu’il sera le futur chef du clan. Léo court plus vite que tous les autres lions du groupe, il rugit plus fort et sa crinière est sans conteste la plus belle et la plus touffue. Mais Léo cache un terrible secret ; il ne mange pas de viande. Et un lion qui n’est pas carnivore, on n’a jamais vu ça ! Pourtant, rien à faire, Léo a tout essayé, mais la viande, ça ne passe pas, ça n’est pas fait pour lui ; lui, il préfère de loin une bonne salade de fruits ! Alors il a dû inventer des stratagèmes, pour ne jamais manger en présence des autres lions, prétextant toujours une affaire urgente ou un manque d’appétit. Mais il sent bien que ses amis commencent à se poser des questions ; alors Léo a le cœur lourd, il ne voit pas comment on pourra l’accepter et continuer de l’admirer une fois que l’on connaîtra son secret. Alors qu’il médite seul au bord de la rivière, ruminant ses pensées noires, le petit Balthazar s’approche doucement de lui, l’air penaud, et lui avoue qu’il a un peu honte il ne sait pas rugir, il essaye, mais il n’arrive qu’à miauler. Balthazar est très inquiet, une larme roule le long de sa joue ; il ne veut surtout pas que les autres lionceaux se moquent de lui. Léo sourit et lui tapote affectueusement la tête de son énorme patte — Tu n’as pas à avoir honte, Balthazar ; bien au contraire, tu dois être fier de tout ce qui fait ta différence. Et personne n’osera se moquer si tu as confiance en toi. Balthazar relève la tête, il sourit de toutes ses dents et s’en va en gambadant, soulagé et miaulant de plus belle. Léo le regarde partir d’un air attendri, puis, observant son reflet dans l’eau il pense que si Balthazar est suffisamment courageux pour afficher sa différence aux yeux de tous, alors lui aussi doit pouvoir révéler son lourd secret. Sa décision prise, il se rend pour la première fois à la table du déjeuner, où tous ses amis sont en train de festoyer en riant. Un tas de fruits sous la patte et un air de défi dans le regard, il s’installe à un bout de la table et commence à manger. Certains le regardent un peu curieusement d’abord, mais très vite chacun se remet à manger avec appétit, sans lui prêter plus d’attention que ça. Ça alors ! Léo n’en revient pas que ça ait été si facile ! Finalement, il avait raison ; il faut être fier de ses différences, parfois les autres n’y font même pas attention, et ce qui nous paraît
Undétenu prétend avoir mangé le coeur de son compagnon de cellule à Rouen Une autopsie devrait établir jeudi après-midi si un détenu de la maison d'arrêt de. Faut Qu'ça Bourges: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Musique, sport, société, politique le forum des Berruyers ! -53% Le deal à ne pas
Pas de censure Ă LibĂ©ration, la preuve Vive LĂ©nine ! C'est Jean-Marie Straub qui nous inspire ce cri du coeur. Ni lui ni Danièle Huillet ne se sont rendus Ă la Mostra de Venise, oĂą la compĂ©tition officielle programmait leur dernier film, Ces Rencontres avec eux, et oĂą le jury leur a attribuĂ© un Lion d'argent pour l'ensemble de leur oeuvre. Pas de Straub ni de Huillet, cependant, ni pour le film ni pour la cĂ©rĂ©monie. Ils ne sont pas venus, avaient très convenablement fait savoir qu'ils ne viendraient pas, et on pouvait les comprendre. Le meilleur argument pour interprĂ©ter cette absence Ă©tait dĂ©veloppĂ© par les amis du couple Straub sait très bien, transmettaient-ils en substance, que s'il vient, il va Ă©videmment pousser quelques gueulantes en confĂ©rence de presse, et, une fois de plus, on parlera davantage de cette animation» que du film 1, ce qui arrangerait tout le monde. C'est juste. Le mĂŞme syndrome dĂ©vie la parole de Godard et dĂ©voie la perception de ses films notre monde prĂ©tend encore aimer voir et entendre le cinĂ©aste Ă mesure qu'il ignore ou mĂ©prise son au cours du week-end de clĂ´ture du festival vĂ©nitien, on a pu prendre connaissance de deux courts textes oĂą Jean-Marie Straub, comme s'il ne pouvait s'en empĂŞcher, tient quand mĂŞme Ă faire valoir ses propres arguments. Il n'a aucune justification de circonstance Ă fournir, comme il est trop souvent d'usage. Il ne s'explique pas sur cette absence, il l'explique. Et ça vaut le coup d' en italien puisque Straub et Huillet vivent depuis fort longtemps Ă Rome, que leur dernier film, comme de nombreux prĂ©cĂ©dents, est parlĂ© dans cette langue et qu'il reprĂ©sentait l'Italie Ă la Mostra, ces deux lettres sont signĂ©es de la main du seul Jean-Marie. Sinon de sa plume le premier texte est surtout un minirecueil de citations de Cesare Pavese, oĂą il est notamment question de brĂ»ler l'argent et ceux qui le dĂ©fendent, ou d'incendier des patrons, de les assassiner sur les places et par les rues. En prĂ©ambule, Straub y constate que l'hommage rendu sur le Lido vient trop tĂ´t pour notre mort, trop tard dans notre vie» et remercie aussi le directeur de la Mostra, Marco MĂĽller, pour son courage».Dans sa deuxième lettre, moins formelle encore, Straub raconte d'abord qu'il est venu pour la première fois Ă la Mostra en tant que journaliste, en 1954, et qu'il a choisi d'y Ă©crire sur trois films, l'IntendantSansho Mizoguchi, FenĂŞtre sur cour Hitchcock et El RĂo y la muerte Buñuel, qui n'ont obtenu aucun prix Niente premi !» ponctue tout du long le cinĂ©aste matĂ©rialiste et y est revenu en 1963 avec son premier film, Machorka-Muff Niente premio.» Puis en 1966 avec Non rĂ©conciliĂ©s, dont Jean-Luc Godard a payĂ© lui-mĂŞme la projection. Puis avec Chronique d'Anna Magdalena Bach et enfin avec MoĂŻse et Aaron 1975 niente premi», on s'en doute, mais Straub conclut tout de mĂŞme sa liste avec Quei loro incontri Ă l'occasion duquel cette Mostra oĂą il ne s'est pas rendu lui offre un Lion qu'il qualifie de rugissant» ??.Il termine son mot de non-excuse ainsi Par ailleurs, je ne pourrais pas festoyer dans un festival [ce dernier mot soulignĂ©, ndlr] oĂą il y a tant de police publique et privĂ©e Ă la recherche d'un terroriste  le terroriste, c'est moi ; et j'ajoute, paraphrasant Franco Fortini tant qu'existera le capitalisme impĂ©rialiste amĂ©ricain, nous ne serons jamais assez de terroristes dans le monde.»Remercions Ă notre tour le cinĂ©aste pour son courage» oser une telle profanation Ă la veille du garde-Ă -vous commĂ©moratif Nine-Eleven, cela efface un rendez-vous manquĂ©. Les Straub Ă©taient absents, la rencontre avec eux» n'a pas eu lieu ; ils nous en laissent quand mĂŞme un mĂ©morable souvenir.1 Dont il fut rendu compte dans LibĂ©ration du 15 septembre.
Vouspouvez être le premier à manger quelqu'un que personne n'a encore mangé • Des millions d'œuvres originales, imaginées par des
Le lion de saint Jérôme par Paul CAZIN UN jour que le grand saint Jérôme se promenait dans le désert de Palestine, il aperçut un lion, couché derrière un palmier. Sa première impression fut très désagréable. Car il aimait la solitude et, s’il se promenait dans le désert, c’était apparemment pour fuir toute compagnie. Il méditait alors une diatribe contre Rufin 1. La vue de ce lion avait brouillé le fil de ses idées. Mais il réprima promptement son impatience, réfléchit au danger qui le menaçait et se mit à invoquer Dieu de tout son cœur. Le lion ne bougeait pas, saint Jérôme s’approcha. Il vit que l’animal se léchait la patte d’une mine dolente ; sa queue, raide comme fer, lui battait les flancs à coups secs des plaques de sang marquaient le sable. Saint Jérôme fit le signe de la croix, mit un genou en terre, avança la main. Le lion lui tendit la patte. Il avait entre les griffes une grosse épine de cactus. – Voilà ce que c’est ! dit saint Jérôme. Tu cours après les antilopes, les gazelles, les caravanes, sans prendre garde où tu poses le pied. N’est-ce pas toi qu’on a vu rôder autour de notre monastère ? Nous avons un âne, et je crains bien que... Mais le lion, de la tête, faisait signe que non, qu’il ne mangeait pas les ânes et n’avait jamais marché que dans les voies de la vertu. – Dieu te guérisse ! dit le saint, en arrachant l’épine. Tâche d’être un bon lion. Puis, il souffla sur la patte blessée, pour en chasser la douleur, se releva péniblement, en s’accrochant au dos de la bête, car il était déjà très vieux et, comme le jour tombait, reprit le chemin du monastère. Il avait toutes les peines du monde à remettre en ordre ses réflexions ; le lion le suivait comme un chien clopin-clopant, et lui donnait de fréquentes distractions. Au monastère, ce fut un branle-bas. La communauté se bousculait autour du bon père et de son lion. Un vieux moine, qui gardait le silence depuis soixante-dix-huit ans, s’écria qu’il voyait là une chose extraordinaire. Les petits novices se mirent à courir, au mépris de la règle, et certains perdirent leurs sandales en chemin, ce qui est pour un novice une honte ineffaçable. Puisque le lion voulait rester, il fallait bien le loger quelque part. On pensa d’abord l’héberger à l’écurie, près de l’âne. Saint Jérôme qui, malgré son humeur bougonne, avait un cœur d’or et prévoyait tout, s’y refusa. L’âne aurait eu trop peur, la première nuit, n’étant pas habitué à ce nouveau compagnon. – Notre âne verra bien que le lion a mal au pied, mon père, lui disaient les moines. – Hé ! répondait saint Jérôme, il serait plus rassuré s’il lui voyait mal aux dents... Du reste, le coq perche à l’autre bout de l’étable et le chant du coq ne plait guère au lion. Il faut que celui-là soit heureux chez nous. On laissa donc le lion à l’intérieur du cloître, sur la pelouse. On le combla de caresses et de prévenances. On lui recommanda de ne pas coucher sur les dalles de pierre, où il risquait de prendre des rhumatismes, à quoi les lions sont fort sujets, et l’on défendit sévèrement aux novices de mettre le nez à la fenêtre de leur cellule pour le regarder, ce dont ils avaient grande envie. Notre lion prit goût à la vie cénobitique. Il faisait excellent ménage avec l’âne et le coq ; il se contentait de la cuisine commune, se montrait affable envers chacun, mais marquait à saint Jérôme un attachement particulier. Si quelque bon religieux, les yeux baissés, et les mains dans les manches, venait par mégarde à lui marcher sur la queue, il ne se fâchait pas. Il édifiait tous ceux qui l’approchaient. Mais l’oisiveté ne vaut rien. Saint Jérôme s’inquiéta bientôt de voir ce lion inoccupé. Il lui assigna pour tâche de surveiller l’âne qui pâturait dans une prairie, aux abords du désert, où passaient fréquemment des nomades de mauvaise mine. À force de regarder son âne, le lion contracta le défaut commun à tous gardiens, surveillants, concierges et autres gens de métier sédentaire il se laissait aller de temps en temps à risquer de petits sommes. Il se disait Je ne dors pas, j’ai bon œil, tout va bien... » Tout alla si bien qu’un beau jour, des Bédouins du désert, mauvaises gens, hardis à nuire et ne respectant rien, enlevèrent l’âne. Le lion le chercha jusqu’au soir, en poussant des rugissements de douleur. Il s’était juré de ne pas reparaître avant de l’avoir retrouvé. Mais il avait perdu l’habitude de coucher à la belle étoile. Une grosse lune blême, qui grimpait sur la cime des palmiers, lui fit peur. Il revint seul, désespéré. – Tu as mangé l’âne ! Avoue, misérable, tu as mangé l’âne, lui dirent les moines. Le pauvre lion eut beau protester par tous les moyens en son pouvoir qu’il n’avait pas mangé l’âne, on demeura persuadé qu’il s’était rendu coupable du plus horrible abus de confiance dont les annales monastiques eussent jamais fait mention. Le chapitre décida qu’il jeûnerait quinze jours au pain et à l’eau. Personne ne le caressait plus. Saint Jérôme évitait de le regarder, et c’est ce qui causait le plus de chagrin au pauvre lion. Il subit son jeûne avec une humilité exemplaire, puis, la pénitence achevée, il disparut. – C’était à prévoir ! s’écrièrent les moines. Il a mangé l’âne, et maintenant, il apostasie. C’est bien simple. Mais saint Jérôme ne disait rien. La disparition du lion semblait l’affecter plus vivement que la mort de l’âne. On voyait qu’il avait beaucoup de peine et qu’il méditait profondément. La chose ne lui paraissait point si simple que cela. Le lion cherchait son âne. Il ne voulait pas mourir avant d’avoir reconquis l’estime du saint homme Jérôme. Il chercha partout et vous pensez bien qu’il se mit encore plus d’une épine dans les pattes. Il parcourut la Syrie, l’Arabie, la Cappadoce, qui sont des pays très lointains. Des historiens prétendent même qu’on le vit en Morvan, aux environs d’Autun, mais leur dire est contestable. Quoi qu’il en soit, le brave animal n’épargna pas ses fatigues. Il chercha plusieurs années sans rien trouver. Enfin, sentant que ses forces baissaient et qu’il n’en avait plus pour longtemps, il retourna au monastère. Et, comme il était arrêté au sommet d’une colline, le cœur brisé d’amour et de regret, regardant de loin la fenêtre du saint homme Jérôme et le puits des moines, et l’écurie, qu’avisa-t-il soudain, débouchant là -bas sur la route ? Une caravane de Bédouins. Et en tête de la caravane, que vit-il ? Son âne ! Son âne qui trébuchait sous une charge cruelle et que les méchants Bédouins rouaient de coups. Au rugissement qu’il poussa, la caravane prit la fuite, mais par un mouvement tournant des plus adroits, le lion, qui savait ce qu’il voulait, la rabattit sur le monastère. L’âne eut vite reconnu les lieux qui l’avaient vu naître et fit une telle musique que la porte s’ouvrit. – Notre âne ! s’écrièrent les moines. Notre âne vit encore. Le lion ne l’avait donc pas mangé. Où est-il maintenant, ce pauvre lion ? Il est sans doute mort de chagrin, s’il ne s’est tué de désespoir. Ah ! que nous avons été injustes envers lui ! Mais saint Jérôme levait les bras au ciel et de grosses larmes lui coulaient sur la barbe, car aussitôt après le dernier Bédouin, le lion venait de bondir dans la cour et s’aplatissait aux pieds de son vieil ami, qui se penchait pour l’embrasser. Il ne se releva plus, le pauvre lion, il était mort. Paul CAZIN, Bestiaire des deux Testaments, Éditions Bloud et Gay.
oaQkpq. 1sbmuv9d4k.pages.dev/441sbmuv9d4k.pages.dev/3881sbmuv9d4k.pages.dev/3311sbmuv9d4k.pages.dev/2621sbmuv9d4k.pages.dev/1841sbmuv9d4k.pages.dev/2791sbmuv9d4k.pages.dev/251sbmuv9d4k.pages.dev/161
qui a encore mangé le coeur de lion