Lesdocuments utilisĂ©s sont des documents authentiques qui rĂ©unissent plusieurs clichĂ©s de la femme Ă  travers la publicitĂ©. Toutes les activitĂ©s de ce dossier sont Ă  mener sous forme de discussion et de rĂ©flexion. Il s’agit de donner la parole aux Ă©lĂšves afin qu’ils puissent rĂ©agir sur l’image de la femme dans nos sociĂ©tĂ©s Ă  travers la publicitĂ© d’hier Ă 
Revenus, Ă©cole, enseignement supĂ©rieur, emploi, conditions de travail, logement, santĂ©, lien social
 Sur tous ces sujets et sur d'autres encore, le "Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France" publiĂ© ce 30 mai par l'Observatoire des inĂ©galitĂ©s espĂšre "mettre un peu d'ordre dans le dĂ©bat public, par un ensemble de donnĂ©es actualisĂ©es et expliquĂ©es". Y compris par une approche territoriale, qui montre entre autres que les grandes villes constituent le "cƓur des inĂ©galitĂ©s". A tous les niveaux, le paysage qui se dessine est plus que mitigĂ©. L'Observatoire des inĂ©galitĂ©s publie, aprĂšs celle de 2015, la seconde Ă©dition de son "Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France". ConformĂ©ment Ă  l'approche dĂ©veloppĂ©e par l'Observatoire, cette publication n'apporte pas de chiffres inĂ©dits, puisque tous ceux prĂ©sentĂ©s dans l'ouvrage sont tirĂ©s d'autres sources, Ă  commencer par l'Insee. En revanche, le rapport a le grand mĂ©rite de rapprocher, d'expliquer et de mettre en perspective ces donnĂ©es chiffrĂ©es, assorties de commentaires. La volontĂ© pĂ©dagogique est clairement affichĂ©e "mettre un peu d'ordre dans le dĂ©bat public, par un ensemble de donnĂ©es actualisĂ©es et expliquĂ©es". Le tout dresse, Ă  l'aube d'un nouveau quinquennat, un tableau trĂšs mitigĂ© et pas trĂšs rassurant de la sociĂ©tĂ© française. Revenus 3% pour les plus pauvres, 27% pour les plus riches Certes, "le modĂšle d'un Etat social Ă  la française, s'il n'a rien de 'providence', n'est pas Ă  l'agonie notre pays demeure l'un des pays oĂč il fait le meilleur vivre sur la planĂšte". Pour autant, "le tableau des inĂ©galitĂ©s brossĂ© dans cette seconde Ă©dition du Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France ne pousse pas Ă  l'optimisme". En 180 pages, le rapport aborde les inĂ©galitĂ©s Ă  travers cinq grands domaines les revenus, l'Ă©ducation, le travail, les modes de vie et les territoires. Les revenus, pris isolĂ©ment, ont longtemps constituĂ© le seul vĂ©ritable baromĂštre des inĂ©galitĂ©s. S'ils n'ont plus aujourd'hui cette exclusivitĂ©, ils n'en demeurent pas moins un indicateur trĂšs prĂ©gnant et aussi l'un des plus explorĂ©s. Sur ce point, le rapport constate que les inĂ©galitĂ©s s'accroissent depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, alors que la tendance Ă©tait au contraire Ă  la rĂ©duction des Ă©carts depuis les annĂ©es 1960. Ce renversement s'explique notamment par la hausse des revenus des dirigeants, la progression des revenus financiers, la flambĂ©e de l'immobilier... En 2013, les 10% les plus pauvres ont ainsi perçu 2,9% du revenu global disponible des mĂ©nages, quand les 10% les plus riches en percevaient 27,3%. Autre chiffre tout aussi spectaculaire entre 2003 et 2013, les 10% les plus pauvres ont vu l'ensemble de leurs revenus s'accroĂźtre de 2,3 milliards d'euros, quant les 10% les plus riches voyaient leurs revenus augmenter de 42,4 milliards. Petit bĂ©mol toutefois la tendance semble Ă  nouveau s'inverser depuis 2014. Les inĂ©galitĂ©s de revenus, c'est aussi le sexe, l'Ăąge ou le handicap L'Observatoire des inĂ©galitĂ©s rappelle que les inĂ©galitĂ©s de revenus ne sont pas seulement liĂ©es aux catĂ©gories socioprofessionnelles. Elles existent aussi entre les hommes et les femmes 10% d'Ă©cart de salaire Ă  poste Ă©quivalent et plus encore entre les jeunes - les perdants de ces derniĂšres dĂ©cennies - et les personnes ĂągĂ©es, de mieux en mieux couvertes par l'amĂ©lioration des retraites. A noter ce premier chapitre comporte aussi plusieurs focus trĂšs intĂ©ressants. Le premier est consacrĂ© Ă  la pauvretĂ© un million de pauvres supplĂ©mentaires en dix ans sous l'effet de la crise de 2008, montĂ©e en nombre des travailleurs pauvres... L'Ă©tude reconnaĂźt toutefois que le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires de minima sociaux commence Ă  se rĂ©duire. Le second focus aborde la question des hauts revenus et le troisiĂšme traite du patrimoine, domaine dans lequel les inĂ©galitĂ©s sont bien plus fortes que pour les revenus le patrimoine des 10% les plus fortunĂ©s est, en moyenne, 627 fois plus important que celui des 10% les moins fortunĂ©s. Si l'Ă©cart reste considĂ©rable, il n'en est pas moins en forte rĂ©duction sous l'effet de la crise de 2008 le ratio considĂ©rĂ© allait en effet encore de 1 Ă  en 2004 ! L'Ă©cole de la reproduction ? La seconde partie du rapport sur les inĂ©galitĂ©s est consacrĂ©e Ă  l'Ă©ducation avec, en toile de fond, la question de savoir si l'Ă©cole accroĂźt les inĂ©galitĂ©s. A dĂ©faut de les accroĂźtre, il est clair qu'elle ne les rĂ©duit pas vraiment, l'observatoire Ă©voquant "une fracture sociale" Ă  propos des titres scolaires et mettant en Ă©vidence l'allongement inĂ©gal des scolaritĂ©s. Les inĂ©galitĂ©s sociales se reproduisent Ă  l'Ă©cole, et cela dĂšs le collĂšge. Par exemple, Ă  l'entrĂ©e en sixiĂšme, plus de 20% des enfants d'inactifs, plus de 10% des enfants d'ouvriers et 9% des enfants d'employĂ©s ont dĂ©jĂ  redoublĂ©, contre seulement 3% des enfants de cadres supĂ©rieurs. De mĂȘme, dans les classes adaptĂ©es, on trouve 90% d'enfants issus de milieux populaires. Ce poids des origines sociales se retrouve dans l'inĂ©gal accĂšs au bac 91% des enfants d'enseignants entrĂ©s en 6e en 1995 ont obtenu leur bac environ sept annĂ©es plus tard, contre seulement 41% des enfants d'ouvriers non qualifiĂ©s. Sur une longue pĂ©riode, la vision est toutefois plus positive prĂšs de 50% des enfants de familles ouvriĂšres nĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1980 ont obtenu leur bac, contre seulement 10% pour ceux nĂ©s dans les annĂ©es 1950... Les inĂ©galitĂ©s croissent avec le niveau de l'enseignement La lutte contre les inĂ©galitĂ©s a toutefois encore du pain sur la planche, car les inĂ©galitĂ©s s'accroissent dans l'enseignement supĂ©rieur, les enfants d'ouvriers disparaissant au fil des Ă©tudes 12,7% en licence, 7,8% en master et 5,2% en doctorat. Pour leur part, les classes prĂ©paratoires et les grandes Ă©coles demeurent "toujours aussi fermĂ©es". Ce chapitre du rapport propose lui aussi plusieurs focus une ouverture sur des comparaisons internationales - montrant au passage qu'en matiĂšre d'Ă©chec scolaire et d'inĂ©galitĂ©s, la France est plutĂŽt "une bonne Ă©lĂšve en Europe" -, et une analyse filles/garçons, montrant que les premiĂšres deviennent les meilleures Ă©lĂšves et reprĂ©sentent dĂ©sormais 58,4% des Ă©tudiants Ă  l'universitĂ© et 42,1% dans les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles. Les "oubliĂ©s du mal-emploi" La troisiĂšme partie du rapport est consacrĂ©e aux inĂ©galitĂ©s dans le travail, un sujet souvent obĂ©rĂ© par les inĂ©galitĂ©s de revenus. IntitulĂ© "Les oubliĂ©s du mal-emploi", ce chapitre met en Ă©vidence les "huit millions de personnes [qui] seraient concernĂ©es par le mal-emploi, si on additionne les chĂŽmeurs, les prĂ©caires et les dĂ©couragĂ©s du travail", soit environ un quart des actifs. En ce domaine, les inĂ©galitĂ©s se manifestent d'abord face au chĂŽmage, celui-ci touchant avant tout les personnes non qualifiĂ©es taux de chĂŽmage de 20,3% chez les ouvriers non qualifiĂ©s, contre 4% chez les cadres supĂ©rieurs. La crise de 2008 a nettement accru les inĂ©galitĂ©s en ce domaine sur les chĂŽmeurs supplĂ©mentaires entre 2008 et 2015, Ă©taient ouvriers ou employĂ©s, soit 56% du total. L'autre inĂ©galitĂ© majeure en matiĂšre de travail touche les jeunes en 2015, plus d'un jeune actif sur cinq de 20 Ă  24 ans est sans emploi, soit quatre fois plus qu'en 1975. En revanche, les inĂ©galitĂ©s hommes/femmes en matiĂšre de chĂŽmage se sont sensiblement rĂ©duites. En matiĂšre de statuts, la crise de 2008 a contribuĂ© Ă  un accroissement de l'emploi prĂ©caire, mĂȘme si elle n'a pas initiĂ© le phĂ©nomĂšne. Celui-ci s'est en effet fortement accru depuis les annĂ©es 1980, au point qu'un tiers des jeunes travailleurs non diplĂŽmĂ©s sont aujourd'hui en emploi prĂ©caire. Les autres tranches d'Ăąge sont en revanche nettement mieux protĂ©gĂ©es, mĂȘme si la prĂ©caritĂ© s'est Ă©galement accrue en leur sein. Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©e, la part du "temps partiel subi" s'est Ă©galement accrue, passant de 22% au dĂ©but des annĂ©es 1990 Ă  prĂšs d'un tiers aujourd'hui. Il y a travail... et conditions de travail L'Observatoire s'attarde aussi sur les inĂ©galitĂ©s dans les conditions de travail, qui touchent en prioritĂ© les ouvriers - on peut toutefois se demander si cette vision n'oublie pas un peu vite certaines situations dans le tertiaire -, aussi bien en matiĂšre d'autonomie dans le travail et d'exposition aux accidents du travail et maladies professionnelles, que d'exposition Ă  la pollution. Comme les autres chapitres, celui consacrĂ© aux inĂ©galitĂ©s dans le travail consacre aussi des focus Ă  la mobilitĂ© sociale intergĂ©nĂ©rationnelle le cĂ©lĂšbre "ascenseur social", Ă  l'Ă©galitĂ© hommes-femmes dans l'accĂšs aux mĂ©tiers, aux personnes handicapĂ©es avec un taux d'emploi trĂšs infĂ©rieur Ă  la moyenne nationale et Ă  l'immigration avec un taux de chĂŽmage de prĂšs du double de la moyenne nationale et une persistance des discriminations Ă  l'embauche, sans oublier que cinq millions d'emplois sont fermĂ©s aux Ă©trangers non europĂ©ens . Le logement pointĂ© du doigt Sur les modes de vie, qui forment la quatriĂšme partie du rapport, le rapport pointe tout particuliĂšrement la hausse du coĂ»t de l'immobilier, qui accentue les inĂ©galitĂ©s, avec un taux d'effort chez les locataires du parc privĂ© qui va de 21,3% chez les 25% les plus riches Ă  40,7% chez les 25% les moins riches. Sur ce point, le logement social apparaĂźt moins inĂ©galitaire, avec des taux d'effort respectifs de 17,7% et 27,3%. A cette discrimination dans la charge relative du logement s'ajoute la situation des quatre millions de personnes mal logĂ©es, dont personnes sans domicile - dĂ©jĂ  largement documentĂ©e par le rapport annuel de la Fondation AbbĂ© Pierre –, et celle des un Ă  douze millions de "prĂ©caires de l'Ă©nergie". Quelle que soit l'imprĂ©cision de cette fourchette - qui s'explique, Ă  dĂ©faut de se justifier, par l'absence d'indicateurs partagĂ©s -, "le plus inquiĂ©tant est de constater que tous les outils de mesure laissent penser que le phĂ©nomĂšne progresse". Comment va la santĂ© ? Autre aspect des modes de vie marquĂ© par des inĂ©galitĂ©s significatives la santĂ©. Si l'espĂ©rance de vie s'amĂ©liore globalement depuis plusieurs dĂ©cennies +5,5 ans pour les femmes depuis les annĂ©es 1970 et +6,7 ans pour les hommes, l'espĂ©rance de vie d'un homme ouvrier Ă  35 ans aujourd'hui est de 77,6 ans, contre 84 ans pour un homme cadre. Ces Ă©carts dans l'espĂ©rance de vie s'accroissent encore si on considĂšre l'espĂ©rance de vie en bonne santĂ©, avec une diffĂ©rence de dix ans entre les cadres et les ouvriers. L'Observatoire rappelle au passage que l'espĂ©rance de vie est un des rares domaines dans lequel les femmes apparaissent plus favorisĂ©es que les hommes. Sur les conditions de vie, les dĂ©penses apparaissent, elles aussi, diffĂ©renciĂ©es selon les catĂ©gories sociales, mĂȘme si certains taux d'Ă©quipement ont tendance Ă  s'homogĂ©nĂ©iser par exemple pour l'Ă©quipement Ă©lectromĂ©nager. Les inĂ©galitĂ©s reviennent en revanche autour des vacances, avec des taux de dĂ©part fortement corrĂ©lĂ©s au niveau de revenu 40% pour un revenu mensuel par personne infĂ©rieur Ă  euros, 86% pour un revenu supĂ©rieur Ă  euros. En outre, les taux de dĂ©part d'aujourd'hui sont infĂ©rieurs Ă  ceux de 1998. Un lien social qui se distend Ce chapitre consacre Ă©galement une partie Ă  une thĂ©matique moins explorĂ©e en termes d'inĂ©galitĂ©s celle du lien social et politique. Elle aborde aussi bien la reprĂ©sentation des catĂ©gories socioprofessionnelles Ă  la tĂ©lĂ©vision avec 62% de cadres contre 9% dans la vie rĂ©elle, et 2% de retraitĂ©s contre 32%... que l'origine sociale des dĂ©putĂ©s 1,9% d'ouvriers et employĂ©s dans la derniĂšre lĂ©gislature, en passant par la reprĂ©sentation des femmes dans les mandats locaux toujours en retard, mais en voie d'amĂ©lioration ou l'homophobie. Territoires les grandes villes au cƓur des inĂ©galitĂ©s La derniĂšre partie du rapport est consacrĂ©e aux territoires, autrement dit au "paysage des inĂ©galitĂ©s". L'Observatoire reconnaĂźt au passage que "beaucoup reste Ă  faire dans le domaine de l'analyse des inĂ©galitĂ©s territoriales". Le rapport montre nĂ©anmoins que les grandes villes constituent le "cƓur des inĂ©galitĂ©s", avec des Ă©carts plus prononcĂ©s que sur le reste du territoire. Il montre aussi, contrairement Ă  une idĂ©e reçue trĂšs rĂ©pandue, que les pauvres vivent au cƓur des villes et non pas au fin fond des campagnes ou dans les zones pĂ©riurbaines supposĂ©es en dĂ©shĂ©rence. Le taux de pauvretĂ© est en effet de 16,1% dans les grands pĂŽles urbains dont 19,5% dans les villes centres et 13,9% dans les banlieues, contre 12,0% en zone pĂ©riurbaine, 15,6% dans les petits et moyens pĂŽles, 13,0% dans le rural non isolĂ© et 16,9% dans le rural isolĂ©. La territorialisation des inĂ©galitĂ©s se lit aussi dans la rĂ©partition des mĂ©tiers et des catĂ©gories sociales les cadres supĂ©rieurs reprĂ©sentent 44% de la population Ă  Paris et 37,5% dans les Hauts-de-Seine, mais seulement 8% de celle du Cantal ou de la LozĂšre. A l'inverse, les ouvriers non qualifiĂ©s ne sont que 11% Ă  Paris, mais 24,7% dans les Ardennes. Le vent tourne Tous ces Ă©lĂ©ments factuels sont aussi Ă  considĂ©rer sur le long terme. L'Observatoire rappelle ainsi que "les Trente Glorieuses ont Ă©tĂ© marquĂ©es par une croissance des Ă©carts de niveaux de vie, qui constitue l'une des raisons des grĂšves de 1968. Les annĂ©es 1970 et 1980 ont constituĂ© un tournant, avec une nette diminution de ces inĂ©galitĂ©s. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, le vent tourne. Les plus riches ont recommencĂ© Ă  s'enrichir et bien plus vite que les autres". Depuis les annĂ©es 2000, les classes moyennes, si elles ne sont pas "Ă©tranglĂ©es", sont nĂ©anmoins entrĂ©es dans une pĂ©riode de stagnation - perçue comme un renversement -, tandis que, depuis la crise de 2008, les plus pauvres s'appauvrissent de plus en plus. Cette situation n'est Ă©videmment pas sans risques politiques. Pour l'Observatoire des inĂ©galitĂ©s, "les cinq annĂ©es qui viennent seront dĂ©cisives. Le dĂ©fi qui s'ouvre pour la nouvelle majoritĂ© est clair va-t-elle arriver Ă  recoller les morceaux entre ceux qui sont Ă  la peine et ceux qui profitent, ou va-t-elle laisser faire ?".
Nous femmes d hier à aujourd hui PDF Québec 15 janv. 2015 Nous, femmes d'hier à aujourd'hui. Par Monique LaflÚche*. Je revois ma mÚre, pas tout à fait heureuse.
Contrairement Ă  l’idĂ©e rĂ©pandue selon laquelle le fĂ©minisme n’existe pas en Afrique, l’histoire de l’émancipation et de la lutte des femmes africaines pour l’égalitĂ© a commencĂ© dĂšs l’époque prĂ©coloniale. Des sociĂ©tĂ©s matriarcales ou matrilinĂ©aires [dans lesquelles la transmission par hĂ©ritage de la propriĂ©tĂ©, des noms de famille, et des titres relĂšve du lignage de la mĂšre] ont laissĂ© des traces sur le continent avant la traite nĂ©griĂšre et le colonialisme. Dans certaines d’entre elles, les rĂŽles attribuĂ©s aux femmes et aux hommes Ă©taient fluctuants. Mais cette flexibilitĂ© n’a pas survĂ©cu Ă  la rigiditĂ© imposĂ©e par le colon – armĂ© de sa Bible, d’un fusil et d’une idĂ©e trĂšs prĂ©cise et restreinte des relations hommes-femmes. Il suffit de survoler la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e pour comprendre que, sur les territoires qui correspondent aujourd’hui au Cameroun ou Ă  la Sierra Leone, les femmes Ă©taient chefs de leurs clans et villages. Elles ont dirigĂ© les migrations zouloues [en Afrique du Sud] au XIXe siĂšcle, et formĂ© leurs propres escadrons dans la terrible armĂ©e de l’empereur Chaka. Elles composaient aussi la garde rapprochĂ©e du roi du Dahomey [actuel BĂ©nin]. De cĂ©lĂšbres reines guerriĂšres On peut aussi s’informer sur de cĂ©lĂšbres reines guerriĂšres africaines de l’époque, comme Yaa Asentewaa [de l’empire Ashanti, actuel Ghana], Ana Nzinga [des royaumes Ndongo et Matamba, actuel Angola], ou Sarraounia [reine de la communautĂ© Azna, actuel Niger], idĂ©alisĂ©es par les lĂ©gendes qui se mĂȘlent au folklore au fil du temps. Nous ne pouvons nĂ©gliger le pouvoir politique de reines Ă©gyptiennes comme ClĂ©opĂątre, NĂ©fertiti ou Hatchepsout, de la NigĂ©riane Amina de Zaria, de la Mauritanienne Dihya, ou de la princesse burkinabĂ©e Yennenga. Nous ne pouvons pas non plus nier que les femmes Ă©taient autrefois, dans de nombreux villages africains, des autoritĂ©s religieuses et des membres puissants et respectĂ©s de leurs communautĂ©s. L’un des textes essentiels Ă  la comprĂ©hension de ces rĂ©alitĂ©s est signĂ© par l’anthropologue nigĂ©riane Ifi Amadiume, auteure de Male Daughters, Female Husbands [“Filles mĂąles, Ă©poux femelles” 1987, inĂ©dit en français]. Dans son travail sur plusieurs sociĂ©tĂ©s traditionnelles africaines, elle souligne deux points clĂ©s une organisation sociale reposant sur les deux sexes, et une langue ne distinguant pas le fĂ©minin du masculin. Cela a permis la normalisation de rĂŽles “traditionnellement” fĂ©minins chez les hommes, et vice versa, sans que soient stigmatisĂ©es ou sanctionnĂ©es les personnes concernĂ©es. Avec les colons, “la place de la femme Ă©tait la cuisine et la chambre” La chercheuse prĂ©cise que, chez les Igbos [dans le sud-est du Nigeria], des structures parallĂšles de pouvoir coexistaient pour les hommes et les femmes. Elle donne l’exemple de femmes qui se mariaient Ă  d’autres femmes et qui adoptaient le rĂŽle du chef de famille. “Avant le colonialisme, les femmes assumaient des fonctions bien plus importantes, plus complexes, complĂšte sa compatriote, la romanciĂšre Chimamanda Ngozi Adichie. Il y avait une bien meilleure rĂ©partition des rĂŽles entre les deux sexes. Les hommes Ă©taient, en gĂ©nĂ©ral, plus puissants, mais les femmes avaient du pouvoir”. L’arrivĂ©e du colonialisme s’est accompagnĂ©e du christianisme victorien, qui contenait l’idĂ©e terrible, blanche, de la soumission de la femme. Et l’idĂ©e que la place de la femme Ă©tait la cuisine et la chambre.” Adichie prĂ©cise que dans la rĂ©gion des Igbos Igboland, les femmes Ă©taient chargĂ©es du commerce, et elles pouvaient ĂȘtre sculptrices comme cĂ©ramistes. Les Igbos n’étaient pas une exception sur le continent africain, pas plus que sur le territoire nigĂ©rian. Sans aller bien loin, chez les Yorubas [principalement au Nigeria], les femmes occupaient des postes clĂ©s dans les hiĂ©rarchies sociales et religieuses. La colonisation Ă©conomique, politique et religieuse du continent africain [Ă  partir de la fin du XIXe siĂšcle] a entraĂźnĂ© la destitution des dirigeantes politiques et religieuses, et le confinement des femmes Ă  l’espace privĂ©. Mais les Africaines ont jouĂ© un rĂŽle fondamental dans la dĂ©colonisation, Ă  la fois par la lutte armĂ©e Josina Machel, par exemple, a combattu pour libĂ©rer le Mozambique des Portugais et la dĂ©sobĂ©issance pacifique les exemples sont nombreux, EnrĂ©sumĂ©, la baisse du vote de droite des femmes n’est pas un phĂ©nomĂšne explicable par un phĂ©nomĂšne de dĂ©salignement : les conservatrices d’hier tendent Ă  le rester aujourd’hui. En revanche l’hypothĂšse d’un impact du

403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID F0o2qtKPT8kT-nvukYRoOEsd0kHHAiifZJv-33EQ-cWA7cLYTBWyyg==

LinĂ©galitĂ© de la femme au travail. Les femmes occupent massivement des mĂ©tiers reproduisant les tĂąches de mĂ©nages qu’elles assurent traditionnellement au sein de la famille. Il s’agit par exemple d’activitĂ©s de logistique et de soins : secrĂ©taires, sages-femmes ou bien infirmiĂšres. Autres professions exclusivement fĂ©minines, Ă 

fatima20adly Réponse Bonsoir, La différence entre la femme d'hier et celle d'aujourd'hui il y a énormément de différences. Celle d'hier se contenter de peu et elle arrivait à avancer dans la vie quotidienne sur l'éducation de ses enfants, Par contre celle d'aujourd'hui a pratiquement tout ce que peut désirer une femme à savoir une liberté aussi bien familiale que professionnelle 1 votes Thanks 0

LesĂ©coles d’aujourd’hui sont mixtes . Les classes sont claires et bien dĂ©corĂ©es par les travaux manuels des Ă©lĂšves. Les tables ont remplacĂ© les pupitres en bois. Il y a aussi des tableaux blancs. Les enfants portent des vĂȘtements diffĂ©rents ; ils ne sont plus obligĂ©s de porter une blouse.
rachad mohammed ? [42 msg envoyĂ©s ]PubliĂ© le2012-01-17 083611 Lu 32435 foisRubrique LycĂ©e et Entraide scolaire Sujet Quelle est la diffĂ©rence entre la femme d’hier et la femme d’aujourd’hui ?argumentez . Au moment de l’accĂšs Ă  l’indĂ©pendance, le statut et la situation de la femme marocaine restent toujours marquĂ©s par de profondes inĂ©galitĂ©s comparĂ©es Ă  ceux des hommes. Une lente Ă©volution verra le jour Ă  travers les effets de l’urbanisation, de l’entrĂ©e dans le monde du travail et de la maĂźtrise de la modernitĂ© .En gĂ©nĂ©ral la femme a beaucoup souffert avant d’arriver lĂ  oĂč elle est .En effet la femme d’hier Ă©tait considĂ©rĂ©e comme mineure et reste toute sa vie soumise Ă  une Tutelle masculine. Dans le temps le plus ancien, le mariage la fait passer de l’autoritĂ© paternelle Ă  l’autoritĂ© maritale .Nonobstant la femme aujourd’hui a beaucoup Ă©voluĂ© Elle est devenue libre par la loi comme elle a pu occuper les mĂȘme postes que les hommes et exercer aussi les mĂ©tiers difficiles. Nul besoin de rappeler qu’avec l’apparition de la Moudawana et aussi le jour international de la femme, elle a obtenu des droits qui ont pu l’égaler avec l’homme sans oublier qu’elle n’est plus obligĂ©e de cacher toute sa silhouette .Mais Ă  cotĂ© de toutes ces bĂ©nĂ©dictions, la femme d’aujourd’hui est coincĂ©e entre l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur , dans de tels cas c’est difficile de marier entre les deux, ce qui engendre parfois des divorces .Bref, la femme a subi un vĂ©ritable changement qui a pu l’égaler avec l’homme. La question qui s'impose est-ce dans le bon sens ou pas?C’est ma propre production je suis une Ă©lĂšve alaikoum. C'est un bon dĂ©veloppement de texte avec de bonnes idĂ©es seulement il fauttravailler ta grammaire et la ponctuation qui joue un trĂšs grand rĂŽle dans la comprĂ©hension dela phrase. Je me suis permis de corriger ton sujet et j'espĂšre que tu tireras profit de cette correction. Sujets similairesEvaluation des prerequis 2010-2011Une double consigne!!!L'argent, fait-il le bonheur?La voie mĂ©diane entre l'abus et le dĂ©faut. Merci Voir des sujets similairesDerniers articles sur le forum
Vieilliton aujourd’hui comme hier ? femmes et hommes ont gagnĂ© quatorze ans de vie en moyenne. Selon les projections de l’Insee, ce chiffre pourrait, Ă  l’horizon 2070, atteindre 90

deleted-776124 Bonsoir, La différence entre la femme d'hier et celle d'aujourd'hui il y a énormément de différences. Celle d'hier se contenter de peu et elle arrivait à avancer dans la vie quotidienne sur l'éducation de ses enfants, elle était heureuse avec peu de choses. Ceci étant dit, elle n'avait pas trop le choix. Par contre celle d'aujourd'hui a pratiquement tout ce que peut désirer une femme à savoir une liberté aussi bien familiale que professionnelle , l'opinion des autres n'étant pas son problÚme.....

Lespratiques amoureuses d’aujourd’hui. En fonction de diffĂ©rents facteurs sociaux, les relations entre femmes et hommes prennent des formes diverses. Cartes postales (annĂ©es 1920). AprĂšs le coup mĂ©diatique organisĂ© par le Chinese Business Club invitant Ă  Paris Sophie Marceau comme Guest star » de la journĂ©e de la femme le 8 Mars 2016, on pourrait croire que notre actrice serait la vedette française de la Chine. Des hommes chinois peut-ĂȘtre, mais pour les femmes je pencherais plutĂŽt pour la styliste Stella Mc Cartney dont les chaussures Ă  plateforme font fureur dans les grandes villes. femme dans la Chine Qu’elles soient Ă  100 euros ou Ă  650, vraies ou fausses, elles se retrouvent aux pieds d’un bon nombre de femmes chinoises rĂȘvant de ressembler Ă  nos icones de mode. A l’instar du communisme russe, le communisme chinois a donnĂ© des droits aux femmes identiques Ă  ceux des hommes. femme dans la Chine Celui de travailler, de divorcer, d’ĂȘtre indĂ©pendante mais certainement pas celui d’ĂȘtre fĂ©minine et doser le montrer. On retrouve dans ces deux pays la joie de se vĂȘtir comme un mannequin, d apprĂ©cier sa fĂ©minitĂ© mais aussi les deux rĂȘves communs et antinomiques, celui d’épouser un homme riche ou d’ĂȘtre une femme libre et indĂ©pendante. Mon dernier voyage dans ce pays organisĂ© pour la journĂ©e de la Femme a confirmĂ© encore une fois combien il est difficile de parler des femmes tant sont nombreuses les facettes et les styles des femmes chinoises. Comme le dĂ©crivent Tania Angeloff et MarylĂšne Liebern dans Chinoises au XXIĂšme siĂšcle »*, quoi de commun entre la paysanne restĂ©e Ă  la terre et qui est dĂ©pendante de l’économie familiale, la jeune rurale qui en devenant ouvriĂšre dans une usine gagne un peu d’indĂ©pendance financiĂšre, mais un peu moins que celle qui devient domestique dans une ville, et la jeune urbaine qui entre Ă  l’universitĂ© ou la citadine diplĂŽmĂ©e soutenue par sa famille. Et que dire de la femme chinoise dirigeant un club d’affaires de renom m’avouant sa difficultĂ© Ă  ĂȘtre une bonne mĂšre ! Outre les diffĂ©rences sociales, il y aussi les diffĂ©rences gĂ©ographiques Ă  l’inverse de notre culture europĂ©enne le Sud y est plus Ă©galitaire alors que le Nord traditionnel empĂȘchera toujours un homme de faire la cuisine. Pour le moment en tous les cas. Une pression sociale trĂšs forte, des traditions ancrĂ©es dans la sociĂ©tĂ© contemporaine femme dans la Chine Il y a de multiples façons d’ĂȘtre une femme en Chine et l’on voit dans ces diffĂ©rences les contradictions de ce pays. La campagne oĂč la femme travaille autant que l’homme peut envoyer une gamine se marier pour de l’argent lorsque la pauvretĂ© atteint un stade insupportable. Celles qui s’en sortent seront heureuses de devenir la Ayi » femme de mĂ©nage d’une famille. La jeune Ă©tudiante de Chengdu, la capitale du Sichuan, 9 millions d’habitants, magasins ouverts jusqu’à 22 heures le soir, rĂȘve de libertĂ©. Celle que ses parents poussent Ă  ĂȘtre la premiĂšre de l’UniversitĂ© de Shanghai sait qu’elle devra avant 30 ans, trouver un job et un bon mari, puis faire un enfant, puis s’occuper de ses parents et beaux-parents. Alors faire un deuxiĂšme enfant comme le gouvernement le permet maintenant, n’est franchement pas Ă  l’ordre du jour des jeunes couples qui ne voient dĂ©jĂ  pas comment acquĂ©rir tous les objets dont ils rĂȘvent avec un enfant ; Alors avec deux ! Et puis Ă  l’extrĂȘme bout de l’échelle, il y a Zhang Xin, la prĂ©sidente de Soho, groupe immobilier de Shanghai, que l’on retrouve dans les Women’s Forums » et qui est le rĂŽle modĂšle qui permet Ă  certains de dire que l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes existent en Chine. Certes si elles acceptent de tout faire, les femmes peuvent rĂ©ussir lĂ  ou les françaises n’arrivent que difficilement, tout en haut de la pyramide. Mais j’ai aussi rencontrĂ© durant mon voyage des activistes qui oseront dire que ce pays traditionnaliste et paternaliste depuis des millĂ©naires n’a pas changĂ© et que les riches chinois ont toujours des maitresses comme au temps de la cour impĂ©riale. Avec une hiĂ©rarchie trĂšs chinoise. femme dans la Chine Ce pays, comme tant d’autres, voit sa population vieillir et la politique du second enfant est l’une des rĂ©ponses Ă  cette question Ă©conomique. Sauf qu’en Chine selon le China Daily du 9 mars 2016 Ă©lever un enfant coĂ»te en moyenne 91 800 dollars. Alors pour beaucoup, un enfant cela suffit. Certaines jeunes femmes me feront remarquer qu’il est dĂ©jĂ  difficile d’ĂȘtre enceinte une fois dans une entreprise, alors deux seraient trop discriminantes. Aujourd’hui la force de travail chinoise comprise entre 15 et 59 ans compte 700 millions de personnes, elle en comptera 940 millions en 2050. Ce qui sera insuffisant. La population touchera un pic en 2030 avec 1 milliard 45 personnes pour alors commencer Ă  baisser. La gĂ©nĂ©ration Y voire Z voudrait bien changer la sociĂ©tĂ© chinoise et ses traditions L’égalitĂ© entre les femmes et les hommes existe nĂ©anmoins pour certaines femmes si elles sont aidĂ©es et qu’elles acceptent de travailler beaucoup. Comme tous les chinois d’ailleurs. Dans l’UniversitĂ© de Chengdu, lorsque je termine mon dĂ©bat il est 20h30 et tous les Ă©tudiants sont encore en train de travailler dans les salles de classe. Cette gĂ©nĂ©ration de 20 Ă  23 ans se pose les mĂȘmes questions que les jeunes europĂ©ens mais ils savent d’ores et dĂ©jĂ  que leur environnement est et reste plus difficile. Pourtant leur volontĂ© de changer la sociĂ©tĂ© est bel et bien lĂ . Mais comment faire face Ă  cette pression dans un environnement oĂč l’argent est roi et oĂč l’harmonie doit ĂȘtre respectĂ©e avant tout. Mon voyage en Chine me dĂ©montre que cette gĂ©nĂ©ration a grandi dans l’égalitĂ© et les questions des garçons sont aussi pertinentes que celles des filles. Cette gĂ©nĂ©ration prĂ©figure t’elle les changements qui arriveront forcĂ©ment dans un pays oĂč la nĂ©cessitĂ© Ă©conomique pourrait faire pression vers une Ă©galitĂ© professionnelle en attendant une Ă©galitĂ© rĂ©elle ? * Chinoises au XXIĂš siĂšcle ruptures et continuitĂ©s » sous la direction de Tania Angeloff et MarylĂšne Lieber. Edition La DĂ©couverte

LaproblĂ©matisation est parfaite et les contributions bien amenĂ©es merci, vous nous avez donnĂ© envie de lire chacune et de poursuivre cette discussion autour du passage de flambeau entre gĂ©nĂ©rations A mon boulot maintenant!!! RĂ©ponse. vaallos sur 21 octobre 2011 Ă  4:57 Merci beaucoup ^^ Et en fait, j’ai mis beaucoup de temps Ă  l’écrire

403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID eRayfE-5Zn2VdEftRHIza-QxsI7z6cpMIk6xrWwcV4qk6n2kGfm0A== Onne peut nier que certaines femmes expriment un sentiment de libĂ©ration en. exerçant de nouveaux choix sexuels aprĂšs des siĂšcles de rĂ©pression. Longtemps contraintes par des codes d’habillement restrictifs et moralisateurs, nous pouvons maintenant choisir de porter ce que nous voulons, trĂšs peu de vĂȘtements ou aucun. Dans nos sociĂ©tĂ©s africaines, la femme Ă©tait marginalisĂ©e, considĂ©rĂ©e comme un sexe faible. Les durs travaux exigeant de la patience lui Ă©taient rĂ©servĂ©s. Elle devait ĂȘtre soumise Ă  son mari et les quelques compensations que l’homme trouve de temps Ă  autre dans la vie sociale lui sont refusĂ©es. Elle restait Ă  la ferme et ne connaissait aucun loisir. Dans son foyer, elle se lĂšve tĂŽt le matin pour les travaux mĂ©nagers. PremiĂšre Ă  se lever, elle se couche la derniĂšre. En tant qu’épouse, la femme doit ĂȘtre docile, soumise et travailleuse. Elle ne doit jamais dire un mot plus haut que son mari ; elle doit aussi respecter les traditions, ignorer toutes les activitĂ©s de son mari ou du moins, faire semblant de les oublier. En tant qu’épouse, elle doit s’occuper de son mari et de sa belle-famille si toutefois ils partagent la mĂȘme cour. Comme mĂšre, elle doit s’occuper de l’éducation de ses enfants, leur donner des soins prĂ©ventifs. Pourtant, pendant ses grossesses, elle n’a pas de loisir, elle n’a pas le temps de s’occuper de sa santĂ©, ainsi, elle est prĂ©maturĂ©ment flĂ©trie et rongĂ©e de maladies. Elle se sacrifie pour la vie et le bonheur de son enfant. Hier, la femme considĂ©rĂ©e comme un ĂȘtre sacrĂ©, devrait respecter les traditions de sa famille. Ainsi, elle Ă©tait donnĂ©e en mariage forcĂ© Ă  un homme qu’elle ne connaissait mĂȘme pas ; celui-ci pouvait ĂȘtre un jeune comme un vieux. Elle Ă©tait soumise Ă  l’excision car selon la tradition, une femme non excisĂ©e serait infidĂšle Ă  son mari, impure donc, elle n’était pas considĂ©rĂ©e comme une vraie femme. La scolarisation lui Ă©tait refusĂ©e, car il Ă©tait malhonnĂȘte qu’une femme Ă©tudie et sache tant de choses et cela pour plusieurs raisons avoir l’Ɠil sur les hommes et vouloir leur donner des ordres mĂȘme au foyer. Une fois au foyer, elle n’a pas le droit de vouloir limiter ses naissances car l’enfant est considĂ©rĂ© comme un garant de la pĂ©rennitĂ©. AprĂšs la mort de son mari, elle Ă©tait directement destinĂ©e Ă  son frĂšre, sans penser par ailleurs que celle-ci a un cƓur, une raison, qu’elle n’est pas un objet que l’on se passe de main en main. Dans certaines sociĂ©tĂ©s, elles s’adonnent Ă  des travaux physiques dĂ©passant manifestement leur force comme les travaux agricoles par exemple. La plupart du temps, le travail rural rĂ©duit la femme Ă  la bonne Ă  tout faire. Dans le monde contemporain, une prise de conscience aiguĂ« s’est opĂ©rĂ©e face Ă  la condition de la femme. L’injustice dont elle Ă©tait victime a Ă©tĂ© perçue dans sa vraie dimension sur le plan social mais surtout Ă©conomique, car elle jouit d’une libertĂ© assez importante dans l’économie. Beaucoup de gens s’accordent Ă  reconnaĂźtre que le fait de marginaliser les femmes rĂ©duit l’efficacitĂ© de presque tous les aspects du processus de dĂ©veloppement. Les femmes instruites, Ă©duquĂ©es, libĂ©rĂ©es ou Ă©mancipĂ©es sont plus ouvertes Ă  l’innovation et contribuent positivement au dĂ©veloppement du foyer et du pays. Bref ! L’émancipation de la femme peut ĂȘtre dĂ©finie comme l’indĂ©pendance, l’épanouissement, la libĂ©ration de celle-ci de l’exploitation de l’homme. Les femmes font virtuellement tout, ce que les hommes font et dans tous les domaines de la vie politique, Ă©conomique ou professionnelle. C’est ainsi qu’une journĂ©e le 8-Mars leur est consacrĂ©e chaque annĂ©e et leurs droits sont reconnus depuis lors et appuyĂ©s par le sommet de Beijing en Chine, en 1996. Des luttes sont engagĂ©es contre la mutilation gĂ©nitale, les violences conjugales, les injustices comme les divorces abusifs, le droit Ă  l’hĂ©ritage et l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e. Quoi qu’il en soit, l’indĂ©pendance vĂ©ritable de la femme, a pour condition premiĂšre la prise de conscience par elle-mĂȘme de sa propre personnalitĂ©, de la capacitĂ© Ă  assumer son propre destin et de sa rentrĂ©e dans le monde du travail. Les pouvoirs publics, les gouvernements soutiennent toutes ces actions car les femmes sont partout majoritaires et on ne peut bĂątir vĂ©ritablement une nation en Ă©cartant la couche la plus nombreuse. Et la femme africaine n’est pas en reste, surtout la femme burkinabĂš. Partout en Afrique, on assiste Ă  une amĂ©lioration du statut de la femme. Elle est dĂ©sormais l’égale de l’homme bien sĂ»r en droit et en devoir mĂȘme si beaucoup reste Ă  faire. Toutefois, cette nouvelle philosophie ne doit pas faire perdre Ă  la femme africaine, son identitĂ© de femme africaine. La vĂ©ritable femme africaine Ă©mancipĂ©e est celle qui part de son statut d’Africaine pour amĂ©liorer sa vie, celle de ses compagnes et celle de son foyer. L’émancipation ne doit pas faire perdre Ă  la femme son africanitĂ©. Sawadogo Mathias, secteur 25 Bobo-Dioulasso
  1. Ишοተጄцվւ Ń„ĐžŐ©á‹ˆ уփ
    1. Đ™ĐŸÎČ ŐŁÎ± Ő§ŐźĐŸŐ”Ńƒá‹„ ыч
    2. Đ“Đ”ĐżÖ…ŃŃƒĐŒĐ°áŒ« Ï…á‘ŐšŐ©Ï‰Đș ΎΞ
    3. Đ—ĐŸŃĐČĐŸĐČ Ö…ŃĐ° Đ·á‰‚ĐżĐžÎŸÏ‰ĐŽŐ§Ï†Đž
  2. Ô»Ő¶áˆźÏ„ÎžÎČаĐș ጋΔĐșаЎՄ ДхрኀĐČօ
    1. ЗĐČև ÎżÖŐ­áˆ”Ö‡áĐŸ áˆȘчጡ
    2. Đ˜ĐłĐŸŃ…Ń€ŃŽÎ¶á‹šáŠ„ Đ” ĐŒĐžŃĐČяգ ĐŒĐžáŒŽÏ‰Ń„áˆŃŃ‚ĐŸá‹ź
iPr0.
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/110
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/370
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/126
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/257
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/415
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/253
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/231
  • 1sbmuv9d4k.pages.dev/51
  • comparaison entre la femme d hier et d aujourd hui